Jéhudiel Finagnon Kiki: « c’est un devoir pour moi de représenter mon pays » (vidéo)

Jéhudiel Finagnon Kiki athlète international béninois de Taekwondo (catégorie senior -68 Kg) multiple champions du Bénin, est l’un des six athlètes béninois bénéficiant des bourses de la Solidarité olympique. 

Dans un entretien (vidéo) accordé à notre rédaction, l’heureux boursier nous a fait part de son parcours, de son ressenti après l’annonce de la bonne nouvelle. 

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Le jeune Kiki nous a aussi parlé du prochain défis et promis tout donner pour la qualification aux JO avec le nouveau forma.

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L’entretien

Parlez-nous brièvement de vous dans votre art ?

J’ai commencé le Taekwondo à l’âge de 4 ans avec le Maître Raymond Odjo actuel DTN de la Fédération béninoise de la discipline (ceinture noire 5e Dan). Le haut niveau, je l’ai connu à 16 ans en juin 2010 au Bénin lors de la Coupe du monde francophone de la discipline. J’ai pu atteindre les quarts de finale pour une 1ère fois. Ensuite, je suis allé à Singapour pour les Jeux olympiques juniors en 2010. Je n’ai pas pu m’afficher, parce que c’était le haut niveau. Vous savez les Jeux olympiques ce n’est pas donné à n’importe qui. J’ai fait de mon mieux. Après cette compétition, j’ai pu décrocher beaucoup de médailles notamment : lors des Jeux Africains juniors à Rabat au Maroc en 2010, lors de la Coupe Onatel à Ougadougou en 2014, lors de la Coupe du Monde Francophone en 2016, lors du Tournoi international de l’Amitié à Lomé en 2017 et bien d’autres…  

C’est tout ça réuni qui vous a valu cette bourse Olympique, dès que vous avez appris la nouvelle, celle d’être parmi les six (6) bousiers, quel a été votre ressenti ? 

Dès que j’ai appris que je suis retenu parmi les six athlètes boursiers de la solidarité olympique, j’étais vraiment content. Parce que j’ai toujours rêvé de participer aux Jeux olympiques seniors. Et pourquoi pas aller décrocher la 1ère médaille Olympique pour le Bénin. C’était une grande satisfaction pour moi.

Quelle est la différence entre un boursier Olympique et un athlète lambda ?

Un bousier Olympique est un athlète de haut niveau qui s’entraîne deux à trois fois par jour. Il ne vit que du sport. Il a un programme bien défini et (après) un mois ou deux mois doit participer aux grandes échéances internationales. Ce n’est pas le cas d’un athlète non-boursier.(Ce dernier) vit d’autres activités, il n’est pas forcement quelqu’un qui fait que du sport.

Quelle sera la 1ère compétition de préparation et que promettez-vous au peuple béninois ?

La première compétition, c’est déjà le Championnat d’Afrique qui est pour la fin du mois de mars. Donc, d‘ici là je vais rejoindre mon centre pour m’entraîner dur, pour aller décrocher l’or pour le Taekwondo béninois. Pour les autres échéances, je promets me donner, engranger plus de points. Pour se qualifier aux Jeux Olympique maintenant (au Taekwondo), il n’y a plus de qualification continentale. Il faut faire partir des 15 premiers du monde pour représenter son pays aux JO. Et je pense que c’est un devoir pour moi de représenter mon pays.

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