Kemi Séba: « les chefs d’Etat africains sont les premiers obstacles à notre épanouissement »

Pionnier de la lutte contre le franc cfa et de l’indépendance économique du continent africain, le président de l’ong « urgences panafricaines », Kémi Séba avec le recul, se rend compte que la lutte contre l’oppression monétaire doit aller de paire avec celle contre les chefs d’Etat africains qui freinent le développement de l’Afrique.

« Nous avons effectué une campagne historique en nous attaquant  à la problématique du Franc Cfa (travail politique que nous continuons à mener au quotidien sur le terrain). Mais en le faisant, nous avons réalisé (sans que cela n’annule la grandeur du combat que nous menons) qu’il y a un problème bien plus complexe que l’oppression monétaire. Ce problème prioritaire, c’est nos chefs d’Etats Africains » a laissé entendre Kémi Séba

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A l’en croire, la réussite de la lutte qui se mène actuellement est fonction de celle nécessaire qu’il faut mener pour faire tomber les chefs d’Etat qui n’œuvrent pas pour le développement du continent.

[bs-quote quote= »Ce sont eux les premiers obstacles à notre épanouissement. Eux qui freinent notre économique développement , en acceptant ce qu’aucun patriote n’accepterait, ils rendent impossible notre nécessaire souveraineté. Je ne peux en vouloir au vautour oligarchique Français de vouloir nous dépouiller. Le capitalisme fonctionne comme cela dès lors qu’il trouve une proie. Notre rôle n’est pas de nous en lamenter mais de combattre viscéralement ce dernier.Mais je peux en vouloir à nos dirigeants de ne pas tenter de nous défendre » style= »style-7″ align= »center » author_name= »Kémi Séba » author_job= »Président de l’ONG Urgences panafricanistes « ][/bs-quote]

Sans abandonner la lutte contre le fcfa, le président de l’urgences panafricanistes estime que l’une des priorités aujourd’hui doit être également de travailler à faire tomber les dirigeants africains qui sont à la solde du capitaliste occidental.

 » Et c’est pour cela que d’une manière où d’une autre, notre rôle doit être de les faire tomber. Si le toit d’une maison censé nous protéger de la pluie, est défaillant, il faut le détruire pour ensuite le reconstruire solidement. » a conclu Kêmi Séba.

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