La lettre de Ava, une petite fille de 8 ans, écrite à Donald Trump après une tuerie dans son école

Ava, 8 ans aujourd’hui, a été scolarisée dans une école primaire de Townville, en Caroline du Sud. En septembre 2016, un adolescent a ouvert le feu dans cette école, sous les yeux de la fillette.

La jeune fille a écrit à Donald Trump, après avoir assisté à la fusillade survenue en septembre 2016 dans son école primaire de Townville, en Caroline du Sud. Lors de l’attaque, trois personnes ont été blessées, dont son meilleur ami, qui est mort de ses blessures ensuite.

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 « J’essaie d’oublier, mais ça ne marche pas. » Ava, aujourd’hui âgée de 8 ans, était dans l’école primaire de Townville aux États-Unis, le 28 septembre 2016. Ce jour-là, un adolescent entre dans son établissement et ouvre le feu. Trois personnes sont blessées sur le coup, dont son meilleur ami, qui mourra un peu plus tard de ses blessures.

La jeune fille, qui avait 6 ans à l’époque, souffre depuis de stress post-traumatique sévère et est incapable de retourner à l’école. Elle suit donc des cours à domicile.

 « Mon meilleur ami, Jacob, s’est fait tirer dessus »

Le 23 août 2017, Ava décide d’écrire à Donald Trump pour lui demander d’agir et que cela ne se reproduise plus jamais, rapporte France Info.

Voici un extrait traduit de cette lettre :

 « L’année dernière, j’allais à l’école primaire de Townville pour la première année. J’ai vécu la fusillade de l’école. Mon petit frère, Cameron, l’a vécu aussi. J’ai vu et entendu tout ce qu’il s’est passé et j’ai eu très peur.

Mon meilleur ami, Jacob, s’est fait tirer dessus et est mort. Cela m’a rendu très triste. Je l’aimais et je voulais me marier avec lui un jour.

Je déteste les armes, elles m’ont ruiné la vie et pris mon meilleur ami. Je ne veux plus jamais que cela se reproduise. Allez-vous faire quelque chose pour garder les enfants en sécurité ? Comment pouvez-vous nous garder en sécurité ? »

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 « Nous prions pour toi »

Trois mois plus tard, le 19 décembre 2017, Donald Trump répond à Ava, en voici un extrait :

 « C’est très courageux à toi de partager ton histoire avec moi. Madame Trump et moi sommes si désolés d’entendre la perte de votre ami, Jacob. Nous prions pour toi, ta famille, ton école et la famille de Jacob.

Les écoles sont des lieux où les enfants apprennent et grandissent avec leurs amis. Leurs salles devraient être libres de la peur.

C’est mon objectif en tant que président de m’assurer que les enfants américains grandissent dans un lieu sûr et de leur donner les meilleures opportunités pour réaliser leur plein potentiel. […] Nous espérons que tu te rappelleras toujours que quoi qu’il arrive, il y aura toujours de nombreuses personnes dans ta vie qui t’aimeront, te soutiendront et voudront te voir réaliser tous tes rêves. »

 « Créer des zones de sécurité dans les écoles pour les enfants »

Suite à cette lettre, Ava explique être « contente qu’il prie » pour elle, mais n’est pas satisfaite de la réponse du Président des États-Unis : « Donald Trump ne dit pas comment il va sécuriser les écoles ».

La jeune fille lui écrit alors une seconde fois, le 8 janvier 2018 et lui propose six solutions différentes, exposées une à une dans cette nouvelle lettre. La première consiste à « créer des zones de sécurité dans les écoles pour enfants, afin qu’ils puissent s’y protéger en cas de danger ».

Elle propose également au président de construire des écoles « en forme de cercle avec la cour de récréation au milieu. De cette façon, personne ne pourrait allait jusque-là et nous tirer dessus ». La jeune fille réclame également « une façon d’aider les gens à comprendre ce qui arrive aux enfants comme moi qui ont vu et entendu ce qui se passe quand une arme à feu fait du mal à quelqu’un ».

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Depuis la fusillade survenue dans un lycée en Floride mi-février et qui a fait dix-sept morts, le débat sur les armes à feu est plus que virulent aux États-Unis. Dans un entretien au Washington Post, le 4 février, la maman d’Ava a expliqué ne pas avoir parlé à sa petite fille de la dernière attaque en date dans une école, où deux personnes ont été tuées et dix-sept autres blessées dans le Kentucky. Et elle compte bien « garder la télé éteinte ».

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