Patrice Talon : « nous sommes tous responsables de l’état actuel du pays, y compris moi »

La rencontre entre le chef de l’État et les centrales et confédérations syndicales s’est effectivement tenue le Mardi 06 Février 2018 en présence de certains membres du gouvernement.

A l’issue des discussions qui ont duré cinq heures d’horloge et menées dans un langage de vérité, le chef de l’État a dit qu’il ne lui est pas possible de prendre des engagements qu’il ne sera pas en mesure de respecter compte tenu de la situation économique actuelle du pays.

Pour le président Patrice Talon, l’état actuel du pays est dû au fait que « la gouvernance n’est pas bonne et l’organisation du travail n’est pas bonne ». Et cet état de chose à l’en croire, est de la responsabilité de tous les béninois à des degrés divers.

« Nous sommes tous responsables de l’état actuel du pays, y compris moi, vous, nous tous. Chacun à des degrés variés.
Mais ce n’est pas parce que moi, Patrice Talon, tout comme vous d’ailleurs j’ai eu à bénéficier  de cette situation, ce n’est pas parce que je suis aussi acteur, auteur co-auteur, responsable dans une certaine mesure, que aujourd’hui, si j’ai la possibilité d’occuper cette fonction, si noble, je ne dois plus agir pour corriger cette situation, cette inégalité. Est ce que ce ne serait pas un péché que je finisse mon mandat sans rien faire pour corriger cette situation, pour contribuer à réparer cette situation »
 s’est interrogé le chef de l’État.

Selon lui, le béninois ne travaille pas assez et l’attachement à l’intérêt individuel est très exacerbé chez le béninois. L’égocentrisme et l’individualiste sont des comportements qui ont conduit le pays à son état actuel. Pour le président Talon, le ciel lui a donné l’opportunité de faire des réparations et de changer les choses et il tient à saisir cette opportunité en dépit des injures organisées sur les réseaux sociaux.

« …Des gens sont payés pour inventer, désinformer, intoxiquer et jeter dans l’opinion des fausses histoires rien que pour décrédibiliser le régime. Nous le savons mais cela ne nous atteint nullement. Il n’est pas facile d’atteindre mon moral. Nous allons conduire les reformes jusqu’où il le faut pour le salut du peuple béninois. Elles peuvent nous valoir des injures, des moqueries » a martelé le chef de l’État.

A l’en croire, de nouveaux emplois sont créés sur la toile et les gens sont gracieusement payés pour fabriquer des intoxications, pour déformer la réalité des faits dans le seul but de nuire à un homme. « Nous le savons et nous connaissons bien ceux qui sont derrière cela » a laissé entendre le chef de l’État.

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