L’opposant Moïse Katumbi en exile en Europe, ne peut s’assurer d’un « retour au bercail » d’aussitôt. Ce dernier s’est vu « refuser son passeport biométrique à Bruxelles » annonce Jeune Afrique ce lundi 26 février 2018.
L’ancien gouverneur de la province du Katanga (RDC), aurait déposé à l’ambassade de la République démocratique du Congo, le 20 février passé son passeport « semi-biométrique« , pour se conformer à la nouvelle exigence des autorités de son pays d’origine. Mais ce dernier « n’a pas pu déposer ses empreintes et il est ressorti avec un simple formulaire.« , nous renseigne notre source.
En effet, le gouvernement de la RDC, a dans un communiqué officiel datant de septembre 2017 a annoncé l’invalidation des anciens passeports congolais « semi-biométriques » encore en circulation. Et la date butoir pour sa mise en vigueur a été » le 16 octobre 2017« . Passé cette date, lesdits passeports » n’auront plus cours légal sur toute l’étendue de la RDC » a précisé le document Agée Matembo Toto, vice-ministre des Affaires étrangères, relaté par Jeune Afrique.
Selon le texte, « les détenteurs de ces passeports ne pourront plus être autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national ». Moïse Katumbi a vu son passeport semi-biométrique (d’une validité jusqu’en 2021) annulé, le 14 janvier dernier par les autorités du pays, rappelle le média.
Pour l’obtention de son passeport biométrique, Moïse Katumbi a été prié d’en faire d’abord la demande au gouvernement congolais. Ceci reste le motif du refus selon le média africain.
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