Sécurité: le Bénin passe à l’ère de la surveillance aérienne

Des « Radars TrucamII », des datacenters, des salles de vidéos surveillances voire même des drones seront bientôt dans les airs de Cotonou, Abomey-Calvi, Porto-Novo et Parakou. Le Bénin passera ainsi à l’ère de la surveillance policière par vidéo ou la vidéosurveillance. C’est l’une des premières réformes de la Police républicaine.

Alors qu’il était appelé à lancer la fusion entre la police nationale et la gendarmerie nationale ce lundi 5 février 2018 à l’ex Direction générale de la Police sise à Ganhi à Cotonou, Général Nazaire Hounonkpè gardait en attente une mission extérieure de techniciens. Objectif, former la police républicaine aux notions du radar, plus spécifiquement le radar trucam2. Le nouvel appareil qui va inonder les airs des villes du Bénin. Le 6 et le 7 février 2018, la mission a renforcé les capacités d’une centaine d’agents de la nouvelle police sur cette forme de surveillance.

Le pays veut ainsi passer à l’ère de la surveillance aérienne. 100, 200, 500, 1.000 ou peut-être un peu plus d’agents seront initiés à cette technologie de dernière génération. Certains axes stratégiques de la ville de Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi et Porto-Novo seront mis à contribution. Des poteaux, les sommets de certains monuments publics et même des immeubles seront sélectionnés pour accueillir les appareils déjà utilisés dans les grandes villes européennes et africaines. Le modèle de camera choisi est le « Radar TrucamII ».  Au Bénin, désormais donc, les patrouilles policières ne seront plus que pédestres ou mobiles, elles seront surtout aériennes avec à la clé, les appareils de type « Radar TrucamII ». C’est l’une des toutes premières réformes de la Police républicaine.

Effet doppler

Il s’agit selon les techniciens, d’un dispositif radar de contrôle aérien qui « interroge » non pas le ciel comme ce fut le cas dans la navigation aérienne, mais la terre. A en croire les techniciens, ce nouvel appareil permettra à la police de mesurer la vitesse des véhicules circulant sur la voie publique à l’aide d’ondes radar. Ceci en vue d’identifier les contrevenants aux limites de vitesse. Ces radars utilisent le principe de l’effet Doppler-Fizeau pour mesurer la vitesse. Ils émettent une onde entretenue (ou continue) qui est réfléchie par toute cible se trouvant dans la direction pointée.

Par effet doppler, cette onde réfléchie possède une fréquence légèrement différente de celle émise : plus grande fréquence pour les véhicules s’approchant du radar et plus petite pour ceux s’éloignant. Une technologie utilisée en Europe, aux Etats-Unis ou dans certains pays asiatiques.

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