Bénin – Bio Tchané: « le payement des enseignants vacataires faisait perdre à l’Etat 500 Millions sous le régime Yayi »

Plus d’un demi milliard de perte à la caisse de l’Etat lors du payement des professeurs vacataires  par le système de payement installé par le régime du président Thomas Boni Yayi.

C’est l’une des informations que l’on peut retenir de la séance de discussion entre le ministre d’Etat chargé du plan, Abdoulaye Bio Tchané et les représentants des professeurs vacataires ce Samedi 17 Mars 2018 à Cotonou.

Selon les exposés du représentant du gouvernement au cours de cette séance d’explication initiée par le pouvoir à l’encontre des enseignants honoraires communément appelés vacataires dont les salaires sont en souffrance depuis un moment.

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : Bénin – Fronde sociale : une délégation gouvernementale à la rencontre des enseignants vacataires [/su_heading]

Selon le ministre Abdoulaye Bio Tchané, dans l’ancien système de payement des salaires de ces travailleurs vacataires par le régime du président Thomas Boni Yayi, un système de payement par le canal des recettes – perceptions, l’Etat déboursait 2 Milliards de Fcfa pour honorer cet engagement salarial.

Mais paradoxalement, le système de bancarisation décidé par le régime de la rupture pour un « nouveau départ » dans ce secteur révèle que le salaire de cette même catégorie d’enseignant pour  la même période ne faisait que 1,5 milliard de Fcfa; soit un bénéfice de 500 Millions pour la caisse de l’Etat.

Un exposé qui amène le ministre d’Etat chargé du plan de déduire qu’il y a une somme de 500 Millions de Fcfa dont la traçabilité est difficile à définir.

A suivre le ministre Abdoulaye Bio Tchané, ce mode de payement adopté par le régime précédent permettait à certains individus de disposer à chaque fois de 500 Millions de la caisse de l’Etat. Une situation qu’il faut prendre au sérieux et procéder à des investigations plus poussées pour dénicher les personnes supposées impliquées dans cet imbroglio qui a créé des pertes énormes à l’Etat.