Bénin : confusion autour de la suspension de la grève dans l’enseignement primaire

Dans la soirée du 19 mars 2018, deux communiqués des organisations syndicales s’opposent sur la suspension de la motion de grève dans l’enseignement primaire.

Par communiqué, l’Intersyndicale de la maternelle et du primaire, soucieuse de la souffrance des élèves, des parents d’élèves, des enseignants et de la nation toute entière face au spectre d’une année blanche aux effets dévastateurs, a décidé de suspendre en toute responsabilité, la motion de grève lancée le 23 janvier 2018.

A cet effet, les enseignants du primaire sont priés de faire preuve de patriotisme en reprenant le chemin de l’école ce jour, mardi 20 mars 2018. « L’intersyndicale de la maternelle et du primaire, demande à tous les éducateurs, éducatrices, instituteurs et institutrices de reprendre le chemin de l’école dès demain mardi 20 mars 2018 à partir de 08 heures », peut-on lire dans le communiqué.

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Par un autre communiqué, le Bureau exécutif national du Syndicat national pour la promotion intégrale de la profession enseignante a dénoncé un communiqué unilatéral de suspension de motion de grève de l’Intersyndicale de la maternelle et du primaire. Les responsables départementaux, communaux et tous ses militants du primaire ont été donc appelés à poursuivre résolument la grève conformément à la motion du Front et des Confédérations syndicales.

Rappelons que les enseignants du primaire avaient déclenché une motion de grève pour exiger du gouvernement Talon, la prise et la jouissance des arrêtés d’application des avantages à incidences financières contenus dans le décret 2015-593 du 21 Novembre 2015 portant Statuts Particuliers des corps des personnels enseignants de l’enseignement du premier degré.

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Ils avaient également exigé la finalisation de la situation de reversement des enseignants communautaires, des éducateurs/éducatrices et occasionnels ; le règlement définitif de la question de la coordination entre la CNSS et le FNRB et la relecture du décret 2015-373 du 24 juin 2015 portant régime juridique d’emploi des Agents Contractuels de l’Etat. Des revendications toujours en discussion entre l’Etat et les responsables syndicaux.

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