Bénin – congrès du parti de Sébastien Ajavon : Candide Azannai, le grand absent

A l’occasion du géant meeting du congrès constitutif du parti « Union sociale Libérale », du président du patronat béninois Sébastien Germain Ajavon, dans la matinée samedi 24 mars 2018, on note la présence de plusieurs mouvements et partis politiques existant dans les quatre coins cardinaux du Bénin.

Alors qu’il était absent au congrès de l’Alternance Citoyenne et des Forces Cauris pour un Bénin Émergent, Candide Azannai vient une fois encore de briller par son absence au congrès du parti « Union sociale Libérale », du président du patronat Sébastien Germain Ajavon. D’aucun dirait qu’il se dit discret depuis sa nomination et sa démission en tant que ministre de la Défense du Bénin dans le premier gouvernement du président Patrice Talon. Et pourtant, il n’avait ménagé aucun effort pour briser le silence le 22 janvier 2017 à l’occasion de la présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’espoir dont il est le président . Au lendemain dudit congrès, les deux députés du parti « Restaurer l’espoir » ont rejoint le groupe parlementaire RB-RP de la doyenne Rosine Soglo pour certainement éviter l’éclatement de ce dernier.

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : Bénin : Sébastien Ajavon brise le silence sur son soutien à Patrice Talon en 2016 [/su_heading]

Azannaï ou l’opposant N°1 de la rupture…

Considéré comme l’opposant numéro un du régime de la rupture et du nouveau départ, le message fort de candide Azannai président du parti restaurer l’Espoir était très attendu par les militants de la vague bleue comme l’ont fait les autres formations politiques. Nommé  ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense le 06 Avril 2016 par le président Patrice Talon, Candide Azannaï démissionne de son portefeuille ministériel  le 27 mars 2017, soit environ un an après sa nomination.

 « Il est du principe de l’intérêt général que l’Etat ne peut pas être réduit à une association d’individus ayant en vue leurs intérêts particuliers. C’est très important » avait expliqué dans sa note de démission truffée de citations philosophiques.  Pour l’heure, si on se réfère à ces propos : « Vous savez, je sais parler. Mais vous savez aussi que si on sait parler, on doit savoir aussi se taire », c’est clair que tôt ou tard Il sortira de son mutisme et le gond aura du mal à bégayer.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus