Bénin – congrès du parti USL de Sébastien Ajavon : l’intégralité du discours des FCBE

A l’occasion du congrès constitutif du parti « Union sociale Libérale » du président Sébastien Germain Ajavon , le secrétaire exécutif national du parti politique Force cauris pour un Bénin Émergent, Valentin Djènontin représentant l’ancien président Boni Yayi s’est adressé aux militants et sympathisant de l’ « Union sociale Libérale » ainsi qu’à la nation toute entière.

Dans son discours, l’homme n’a ménagé aucun effort pour souligner que le parti  Force cauris pour un Bénin Émergent (FCBE)  a su conserver la plupart de ses braves leaders, en dépit des représailles et manœuvres dolosives du régime dit de la rupture dont ASG Sébastien Germain Ajavon (ASG) a   été, paradoxalement, la cheville ouvrière. Lisez plutôt!

 

Voici l’intégralité de son discours…

Excellence Monsieur le Président, Nicéphore Dieudonné SOGLO

Excellence  Monsieur le Président d’honneur du Parti Union Sociale Libérale,  AJAVON Sébastien Germain

Monsieur le Président du comité Préparatoire du Congrès

Mesdames et Messieurs les membres du comité préparatoire

Mesdames et Messieurs cadres et responsables à divers niveau du Parti

Honorables députés à l’Assemblée nationale ;

Chefs traditionnels, Sages  et Notables

Militantes, Militants et Sympathisants du Parti Union Sociale Libérale

Mesdames et messieurs membres des partis Politiques, mouvements et associations invités à ce Congrès Constitutif

 

Avant tout propos , je voudrais présenter les excuses du Président d’honneur du Parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), Dr Boni YAYI, qui aurait  bien voulu assister en personne à ce congrès mais qui , à la dernière minute, en a été empêché par des impondérables. Cependant, il me charge de transmettre ses salutations fraternelles à monsieur le président AJAVON SEBASTIEN GERMAIN et espère qu’à d’autres occasions, nous serons ensemble pour le combat en vue de la sauvegarde et de l’enracinement de notre démocratie.

Monsieur le Président,

Il m’échoit l’honneur de prendre la parole, au nom du Bureau Exécutif National et  de la forte délégation du Parti Forces Cauris Pour un Bénin Emergent (FCBE), représenté à ce Congrès Constitutif de votre parti, ce jour 24 mars 2018 sur  ce beau site  de DJEFFA.

 

Ma joie est d’autant plus grande que je retrouve au rang des participants à ce Congrès, l’aéropage des cadres, des  personnalités, des femmes battantes, des jeunes pleins de vigueur, militantes et militants chevronnés et convaincus qui avaient mouillé les maillots au cours de la dernière  élection Présidentielle de 2016, dont le rôle prépondérant dans l’alternance de 2016, n’est plus à démontrer. C’est la preuve – si besoin en était  – de reconnaitre que l’Alliance  a su conserver la plupart de ses braves leaders, en dépit des représailles et manœuvres dolosives du régime dit de la rupture dont ASG a   été, paradoxalement, la cheville ouvrière.

Militantes et militants, chers invités la gestion de notre pays depuis avril 2016 est caractérisée :

Au plan politique

Par le non-respect des lois de la République, la mise en quarantaine des décisions de la Cour Constitutionnelle au nombre desquelles

la non installation à bonne date du Cos-LEPI à ce jour, malgré les injonctions impératives de la plus Haute Juridiction Constitutionnelle

Le refus délibéré du Président de la République, du Ministre des Finances et du Directeur Général du Trésor, de répondre aux instructions de la Cour Constitutionnelle à propos des salaires des membres du gouvernement

La non désignation du remplaçant du Conseiller démissionnaire Simplice DATO  dans le délai  légal, ceci dénote d’une volonté manifeste du chef de l’Etat, de fragiliser la Cour Constitutionnelle. A  tout ce cocktail, s’ajoute la violation attentatoire des libertés fondamentales par  des mesures compromettant gravement l’essence de notre démocratie

 

Au plan économique

Par :

l’accaparement systématique de tous les principaux leviers de l’économie nationale ;

les conflits d’intérêts au sommet de l’Etat ;

la destruction cynique  des opérateurs  économiques, pourvoyeurs de richesse ;

les redressements fiscaux ciblés et autres voies de faits ;

le recours systématique et hors norme à des grés à grés comme mode de passation des marchés publics ;

le monopole dans toutes filières porteuses comme le coton, le cajou,

les exonérations tendancieuses au profit des sociétés des princes au pouvoir et de leurs plus proches alliés,

la privatisation sauvage des entreprises publiques.

Il est d’autant plus clairque le Pouvoir de la Rupturene fait rien au hasard.Dès qu’il parle de réforme dans un secteur, il faut savoir que le secteur est juteux et qu’il veut chasser par tous les moyens, tous les autres acteurs afin d’en prendre possession : « je pense à moi tout le temps », avait-il  prévenu. Ainsi, après le coton, le Port-PVI, l’acajou, les transports, les locations de voitures à l’Etat (le leasing), le MORPHOBYS à l’aéroport,les voyages officiels, les produits pétroliers,etc…il est en passe de mettre la main sur le secteur pharmaceutique.

Au plan social

Par :

les  mesures sauvages et inhumaines ;

des déguerpissements de petits commerçants des abords des voies   sans alternatives,

la promotion du chômage des jeunes induisant la misère accrue  et la pauvreté ambiante  au sein des populations,

la déliquescence des relations entre le gouvernement et les partenaires sociaux etc.….toutes choses qui engendrent la déstructuration du tissu social national et révèle au grand jour le visage inhumain et  primitif de la politique antisociale du Président TALON.

Chers Congressistes, mesdames et messieurs, honorables invités, depuis plus de deux mois, le pays vit une crise sociale sans précédent avec à la clé, des  grèves perlées. Toutes les écoles du BENIN sont fermées. Henri Rolland ne disait-il pas que : « L’Ecole, c’est le creuset où s’élabore l’avenir d’une génération » ?Une telle situation inquiétante ne semble émouvoir outre mesure le gouvernement qui préfère le dilatoire et l’orgueil en lieu et place des négociations sincères, responsables et franches.

Le Parti FCBE profite, une fois encore, de cette tribune pour appeler toutes les parties impliquées, les centrales syndicales et surtout le gouvernement à faire en sorte que les classes s’ouvrent dans un bref délai pour le bonheur de toute la population béninoise

Monsieur le Président

Militantes et militants, chers congressistes, honorables invités, force est de constater que cette crise sociale aigüe  que traverse notre cher et beau pays le BENIN, dont le régime s’entête à ne pas solutionner,    par manque de pragmatisme est la conséquence du non-respect des engagements délibérément consentis envers les travailleurs.

Monsieur le Président

Honorables invités

Au demeurant, il n’est plus un secret pour personne que de graves signes d’essoufflements de notre démocratie chèrement acquise sont perceptibles et exigent  de la part des démocrates,  des forces progressistes  un sursaut national, une contre-offensive de taille pouvant contrecarrer les excès d’un régime qui n’inspire plus confiance et qui se met aux antipodes des légitimes aspirations des populations. C’est dans cet environnement politique délétère que se tiennent les travaux de votre CongrèsConstitutif. C’est pourquoi nous osons espérer  que vos réflexions au cours des travaux tiendront compte de cette situation qui interpelle tout démocrate.

Militantes et militants, chers congressistes, honorables invités, le vœu  cher du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), est que nous allions vers une grande coalition unie, forte, influente,  capable de dire non aux dérives d’un régime en perte de vitesse et d’inspiration,  qui,  pour toute solution aux problèmes du pays,  se mue  dans le cynisme étatique à travers une prétendue lutte contre la corruption dont l’objectif est de museler et de mettre aux pas les principaux leaders politiques de l’opposition.  A notre  avis, une véritable lutte contre la corruption, devrait être inclusive  et non sélective.

 

Monsieur le Président

Militantes et  militants, tout en souhaitant plein succès aux travaux du Congrès Constitutif de votre parti,je voudrais mettre un terme à mes propos par cette citation de BARACK OBAMA : « il n’y a pas d’acquis démocratiques  définitifs, on est en perpétuelle conquête de l’Etat de droit  »

 

Vive le Parti Union Sociale Libérale

Vive les FCBE

Vive la démocratie béninoise

Que l’Éternel bénisse notre Pays.

Je vous remercie

SEN/FCBE

Hon DJENONTIN-AGOSSOU Valentin

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