Bénin : Les enseignants de la maternelle et du primaire dans les rues à Adjohoun

Les éducateurs de l’enseignement maternel et primaire intervenant dans les communes de Dangbo, Adjohoun et Bonou ont envahi les rues ce vendredi 23 mars 2018 dans la commune d’Adjohoun pour manifester contre le régime en place qui tarde à leur payer le salaire du mois de mars. 

« Pas de rétrocession des fonds illégalement défalqués, pas de négociation avec le gouvernement en place ». « Non à la confiscation de nos salaires ». « Non à une maltraitance des enseignants au Bénin ». Tels sont les slogans scandés ce vendredi matin par les éducateurs, éducatrices des écoles des communes de la grande vallée de l’Ouémé.

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Ayant eu le soutien des écoliers, des parents d’élèves et autres citoyens épris de la valorisation de la fonction enseignante, ces éducateurs, éducatrices, instituteurs et institutrices ont battu le macadam pour exiger du gouvernement en place, la rétrocession des fonds défalqués et le paiement sans délai non seulement de leur salaire du mois de mars, mais également le reliquat de celui de février après défalcation.

Pour ces manifestants, il n’est pas question que l’Etat fasse autant de sourde-oreille quant à la satisfaction de la plateforme revendicative.

Le mouvement de grève de 96 heures lancé par le Front d’action de l’enseignement sera donc poursuivi, selon ces enseignants, afin de prouver à l’inter syndicat de l’enseignement maternel et primaire que leur « supposée levée de motion » n’est que du folklore. La marche pacifique s’est déroulée, selon les dernières informations qui nous sont parvenues, sans incidents.

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