Les cas de grossesses précoces dans le rang des écolières et des jeunes filles en situation d’apprentissage prend de l’ampleur dans les départements du Mono et du Couffo. Les statistiques présentées ce mercredi 2018 mars 2018 à l’occasion de la journée de réflexions organisée par le Programme d’Appui au Secteur de la Santé sont inquiétantes et révèlent la gravité de la situation dans ces deux localités. Le Secrétaire Général de la Préfecture du département du Mono révèle « 108 cas de grossesses dans le Mono et 51 cas dans le Couffo » pour le compte de l’année scolaire 2017-2018.
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L’état des lieux étant présenté, il faut trouver des stratégies pour palier au phénomène. C’est d’ailleurs l’objectif principal visé par cette journée de réflexions. Dans ce sens, le Secrétaire Général de la Préfecture du département du Mono, Arnaud Akon, a fait ses propositions. Il invite les différents acteurs impliqués dans la lutte à prendre à cœur la situation pour des actions concrètes. Arnaud Akon souhaite que le point des statistiques se fassent en temps réel pour que l’ampleur du fléau soit mesuré au fur et à mesure afin d’y opposer les stratégies qui s’y conforment. Il a également mis un point d’honneur sur les séances de sensibilisations qui au-delà des élèves doivent atteindre aussi les parents.
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Selon le premier responsable de l’ONG Pasoro et Label du Mono-Couffo Jean-Pierre Cachala, la détermination et l’engagement des différents acteurs à lutter contre ce fléau n’est plus à démontrer. Toutefois, il appelle à plus d’actions pour prendre le dessus sur le mal. « Pour avoir participé à des sections antérieures de ce cadre de concertation, je peux témoigner de l’engagement des uns et des autres pour lutter contre les maux qui ruinent le bien-être des enfants et des populations », a-t-il souligné. Par ailleurs il a rassuré les participants de ce que son ONG et l’Agence Belge de développement mettront à dispositions des moyens nécessaires pour accompagner la lutte.
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