Bénin : l’UAC renoue avec le feu, la matraque, le gaz lacrymogène et les jets de pierres

La grève des étudiants en cours à l’Université d’Abomey – Calavi vient de prendre une nouvelle tournure.

L’intervention de la police républicaine depuis quelques jours dans l’enceinte de l’Université ont amené les étudiants à changer de fusil d’épaule.

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Ils sont désormais prêt à aller à l’affrontement après un si long moment de démarches pacifiques.

Mais à en croire les responsables étudiants, la donne a changé depuis que les autorités universitaires ont failli dans la recherche de solutions adéquates en optant pour la force à travers les bras armés de la police républicaine..

Après les échauffourées entre police républicaine et étudiants lors du si-tin de ce mercredi 28 février 2018, les forces de l’ordre sont revenues à la charge dans la matinée de ce vendredi 02 mars 2018.

Cerise sur le gâteau, le président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin, Alimi Gounou, s’est fait tabasser et arrêter . 

Une provocation selon les manifestants qui ne saurait rester sans réplique. Face aux gaz lacrymogènes, aux matraques, à l’eau chaude du véhicule anti émeute, les étudiants ont leur thérapie connue depuis l’avènement du mouvement étudiants.

Ils ne se sont donc pas faits prier pour user des moyens dont ils disposent dont les jets de  pierres, des pneus brûlés avec de l’essence avec le blocage de la circulation pour fait de mouvement de colère.

Les rues à l’interne du campus , la voie inter- Etat Cotonou – Niger et le pavé menant au centre  IITA tous bloqués par les étudiants.

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Les étudiants, surchauffés et prêts à en découdre avec la police, réclament la libération de leur camarade de lutte.

Ils promettent garder le cap dudit mouvement tant que la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ne se penche sérieusement sur les revendications qui lui sont dressées.

Ces étudiants manifestants, sous la houlette des associations estudiantines, exigent essentiellement l’annulation pure et simple du nouveau décret fixant les conditions d’attribution d’allocations dans les universités publiques, la construction des amphithéâtres en nombre suffisant, le recrutement massif des enseignants.

Au dernières nouvelles la situation est toujours tendue et pour le moment incontrôlable par les éléments de Nazaire Hounnonkpè.

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