Bénin: les mises en garde du procureur sur la publication d’images choquantes sur les réseaux sociaux

La publications des images choquantes est passible de poursuite judiciaire et de peine d’emprisonnement. C’est du moins ce que l’on peut retenir de la sortie médiatique de Mario Mètonou, premier substitut du procureur de la République du Bénin.

En effet, face aux professionnels des médias ce mercredi 21 mars 2018, le premier substitut du procureur de la République a tenu à porter à la connaissance de l’opinion nationale que la publication et le relais des images choquantes d’hommes, de femmes ou d’enfants à des fins rituels comme ce qui se passe actuellement avec la prolifération des sacrifices humains sont passibles de peine d’emprisonnement et d’amende conformément aux dispositions des  266 à 306 de la loi n° 2015-07 du 20 mars 2015 portant Code de l’information et de la communication en République du Bénin.

« Ces peines privatives de libertés et de payement d’amendes sont appliquées aussi bien à celui qui a publié l’image macabre que celui qui l’a relayé par des partages dans des groupes » a précisé le premier substitut du procureur de la République.

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Des textes de loi applicables à de telle infraction existent et peuvent être appliqués en attendant la promulgation de la nouvelle loi sur le numérique. A cet effet, le procureur de la République a déjà donné des instruction pour que toutes les personnes qui s’adonnent à la publications de ces images puissent en répondre. « Il existe aujourd’hui des moyens technologiques pour retrouver l’auteur d’une publication sur les réseaux sociaux » a t-il conclu.

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