Dans le but de dénouer la crise dans le secteur de la justice, le garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation, Joseph Djogbénou, a reçu ce 15 mars 2018 à son cabinet, le nouveau bureau exécutif de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab).
Sur invitation du garde des Sceaux, Marc robert Dadaglo, nouveau président de l’Unamab et les autres membres du bureau exécutif de l’Unamab étaient au cabinet du ministre Djogbénou. C’était une occasion pour le ministre de prendre contact avec la nouvelle équipe du syndicat des magistrats à très vite s’ouvrir aux négociations pour sortir le secteur justice de la crise qu’elle traverse.
[su_heading size= »15″]A (re) lire aussi : Fronde sociale : l’appel solennel du gouvernement à tous les travailleurs pour une reprise des activités[/su_heading]
Au cours des discussions, le nouveau bureau de l’Unamab a imposé la rétrocession des défalcations opérées sur les salaires des grévistes comme seule solution pour une sortie de crise. « Le Garde des Sceaux a indiqué qu’une telle décision ne relève pas de sa seule compétence et qu’il promet toutefois être notré interlocuteur auprès du gouvernement », a indiqué le président de l’Unamab dans un communiqué.
Rappelons que l’Unamab avait déclenché le 08 janvier 2018, un mouvement de grève de 5 jours tacitement reconductible pour protester contre le retrait du droit de grève aux agents de la justice. Un mouvement de grève suspendu le 30 janvier 2018 suite à la décision de la Cour constitutionnelle selon laquelle le retrait du droit de grève aux agents de la justice et de la santé est contraire à la constitution.
[su_heading size= »15″]A (re) lire aussi : Michel Adjaka : « la rupture adore la grève et n’aime pas la paix »[/su_heading]
Mais le mouvement de grève a été relancé de plus bel le 23 février 2018 après que le gouvernement a opéré des défalcations sur salaire pour fait de grève. Pour l’ancien président de l’Unamab, Michel Adjaka, ces défalcations violent la loi sur le droit de grève et démontrent que le gouvernement n’est pas prêt à travailler pour l’apaisement de la fronde sociale.
Les commentaires sont fermés.