Bénin – Ouverture de 3 procès : tous les accès au Tribunal de Cotonou barricadés

Toutes les voies d’accès au Tribunal de première instance de Cotonou sont fortement militarisées dans la matinée de ce mardi 13 mars 2018.

Il est ouvert ce mardi au Tribunal de première instance de Cotonou, trois procès de trois grosses affaires. Il s’agit du procès dans l’affaire Cnss impliquant le syndicaliste Laurent Mètongnon, l’affaire de trafic de faux médicaments impliquant plusieurs grossistes répartiteurs et l’affaire de détournement de deniers publics à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) impliquant l’ex-DG Soneb, David Babalola.

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Certainement, pour assurer que ces différents procès se tiennent dans la quiétude, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé dans la ville de Cotonou notamment aux abords du Tribunal de Cotonou. Difficile donc de circuler librement devant le Tribunal ce mardi matin. Toutes les voies d’accès sont fortement barricadées et soigneusement gardées par des hommes en uniformes.

Une situation qui a amplifié le traditionnel embouteillage qui s’observe dans la ville de Cotonou les matinées des jours ouvrables. Au carrefour vèdoko, situé à environ 3 km du Tribunal, l’axe donnant accès au centre-ville est bloqué par les éléments de la Police républicaine. Les usagers de la route en direction du centre sont donc contraints de passer par l’étoile rouge.

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Au carrefour place des Martyrs, le dispositif est plus impressionnant. Les usagers de la route venant de l’aéroport pour se rendre dans la zone administrative Est de la ville de Cotonou en passant devant le Tribunal sont contraints de changer d’itinéraire. Face à la colère de certains citoyens, un agent de police n’a pas pu s’empêcher de lâcher : « nous avons reçus des instructions fermes ».

Rappelons qu’en décembre 2017, à l’ouverture du procès du syndicaliste Laurent Mètongnon dans l’affaire Cnss, des altercations s’étaient éclatées entre force de sécurité et les soutiens des syndicalistes venus assister au procès. Des altercations qui ont conduit à l’arrestation d’André Assè, ancien responsable d’organisations d’étudiants.

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