Bénin : les premiers mots de Kemi Seba après son expulsion de la Guinée Conakry

De retour de sa tournée  à Cotonou le 24 février 2018, alors qu’il était en Russie et en Guadeloupe, Kemi Seba  s’est rendu  ce 02 mars 2018 à Conakry. L’objectif était d’y animer des conférences de presse sur les questions de souveraineté africaine.

Mais contre toute attente, à son atterrissage à l’aéroport Gbessia de Conakry en République de Guinée, Kémi Séba a été arrêté et expulsé du pays. A son retour sur la terre de ses aïeux à Cotonou au Bénin, le leader de la lutte contre la francafrique, Kemi Seba, s’est prononcé sur la situation de la Guinée Conakry à travers une tribune libre publiée sur sa page Facebook.

[su_heading size= »17″]A lire aussi : Bénin: l’émouvant message de Kemi Seba à  Macky Sall et Alassane Ouattara (Vidéo)  [/su_heading]

Lire l’intégralité de son message…

 

« Je viens d’arriver à Cotonou, suite à mon expulsion du sol guinéen, alors qu’une foule de jeunes panafricanistes m’attendaient à l’aéroport de Conakry. Je devais y parler de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption et surtout de justice sociale Le président Alpha Condé, qui autorise dans le même temps les narco-trafiquants à fouler le sol de son pays, m’a fait interdire l’accès au territoire, au motif  que mes conférences politiques  risqueraient  de créer des troubles à l’ordre public, considérant que la jeunesse guinéenne supporte chaleureusement le combat politique de souveraineté populaire que je mène au quotidien au péril de mes libertés individuelles. 

Ce président (anti-démocratique), champion de la corruption, (qui jouait frauduleusement, ces derniers mois, le panafricaniste, pour faire taire une jeunesse guinéenne qui grognait face à toutes les dérives dictatoriales du pouvoir) vient une nouvelle fois de faire tomber le masque, et illustre une réalité précise: le néocolonialisme ne tombera pas seulement en luttant contre l’impérialisme occidental. 

Il tombera aussi en luttant politiquement, démocratiquement, et pacifiquement, contre ces prédateurs africains qui occupent ces postes de chefs de l’Etat. Je souffre pour notre Afrique. Mais il faudra me tuer pour me mettre à terre ou me faire taire. Je ne suis pas de la race de ceux qu’on muselle. Le combat s’accentue ».

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