Bénin – report du procès de Laurent Metongnon : les clarifications d’un de ses avocats conseils

Convoqué ce mardi 13 mars 2018 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, le procès de l’ancien président du conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) n’a pas pu se tenir. Il a été pour le 20 mars prochain.

Approché en marge du procès, Me Baparapé, un des avocats conseils de Laurent Mètongnon et de ses co-accusés, a présenté à la presse les raisons de ce report. Selon le praticien du droit, le tribunal, après avoir donné sa décision dans l’affaire de faux médicaments, a procédé à une suspension de la séance. « Ce qui se fait normalement », a-t-il reconnu.

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Cette suspension doit être suivie par une reprise de l’audience par le tribunal pour la suite des autres affaires programmées pour la journée. C’est donc logiquement que les avocats sont restés dans la salle de l’audience attendant la reprise du procès et la prise en compte du dossier de leur client. Mais compte toute attente, après une longue attente, ils ont été convoqués dans le bureau du président du tribunal suivant les explications de Me Baparapé.

Dans le bureau du président, poursuit-il, ils ont informés les avocats de la défense que le procès ne saurait se poursuivre parce que l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) a donné des injonctions pour la suspension des procès parce que les magistrats sont normalement en grève pour cause de défalcation de leur salaire.

Appréciant cette suspension, Me Baparapé affirme qu’il s’agit d’une suspension « discriminatoire ». Selon lui, la manière dont cette suspension est intervenue ne leur a pas permis de demander la mise en liberté provisoire de leur client.

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«  C’est une suspension discriminatoire parce que l’unamab dans ses prérogatives à mon avis aurait pu laisser reprendre l’audience et comme quelqu’un l’a dit, on aurait avisé. Parce qu’on aurait profité de la situation pour solliciter tout au moins la mise en liberté provisoire de nos clients. Si l’audience doit être renvoyée et que vos clients sont en prison, c’est la moindre des choses. (…) Contrairement à ce que dit notre code dit, la détention est l’exception et la liberté la règle. Aujourd’hui la mise en détention est le principe et la liberté l’exception » se désole t-il.

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