Bénin : les sages de la cour ramènent Jacques Ayadji à l’ordre suite à ses propos discourtois contre eux

Jacques Ayadji, dans ses analyses de la décision de la Cour Constitutionnelle qui a fait injonction à l’assemblée nationale de désigner dans un délais limité ses représentants au Cos-Lépi, a tenu des propos discourtois et jugés anticonstitutionnels par certains juristes qui s’en sont offusqués.

Pour permettre à la Cour Constitutionnelle de juger les propos de Jacques Ayadji vis-à-vis de la loi fondamentale, deux requêtes ont été déposées par Prince Agbodjan et Adamou Alidou. En effet, dans une émission abordant les sujets d’actualités sociopolitiques, le Directeur Général des Infrastructures a souhaité que les députés balaient du revers de la main, la décision de la Cour constitutionnelle relative à la désignation des représentants de l’Assemblée nationale au sein du Cos-Lépi. Il a enfoncé le clou en demandant aux députés de : « jeter  à la poubelle cette décision de la Cour ».

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : Jacques Ayadji:  « je souhaite que les députés jettent à la poubelle cette décision de la Cour »[/su_heading]

De l’analyse des requêtes, la Cour en est arrivée à la conclusion que les propos tenus par le sieur Jacques Ayadji constituent une violation de la Constitution béninoise en ses articles 34, 124 alinéas 2, 3 et 36. Elle condamne les propos de l’homme dans sa décision DCC 18-078 et demande à la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication de (Haac) de faire diffuser sur une période de deux semaines, la présente décision sur la radio Tokpa, ondes sur lesquelles Jacques a tenu lesdits propos au cours de l’émission « La caravane du matin ».

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