S’inscrivant dans la même logique que le ministère de la santé qui a récemment annoncé la fermeture des cabinets de soins illégaux estimés à 70%, le maire de la commune de Nikki a procédé à la fermeture d’une soixantaine de cabinets qui ne respectent pas les normes en la matière. A en croire le maire Oumarou Lafia les cabinets de soins dans la commune de Nikki sont devenus des mouroirs et il fallait donc agir pour sauver les populations qui s’offrent dans l’ignorance les services de ces derniers.
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C’est donc face à ce constat que le conseil communal a décidé de fermer les cabinets de soins exerçant dans la commune. Dans ces établissements hospitaliers, il a été constaté que les agents qui s’y travaillent sont en majorité des aides-soignants n’ayant pas eu la formation adéquate. « Quand on a fait le point, on s’est rendu compte que la plupart des agents étaient des aides-soignants formés pendant deux ou trois mois », a déclaré Oumarou Lafia sur Frisson Radio.
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Pour rappel, il y a quelques semaines, le ministre de la santé avait présenté les statistiques d’une mission de contrôle dans le secteur. Il en ressort que sur deux mille six cent quatorze (2.614) centres de santé privés recensés sur tout le territoire béninois, seul sept cent quatre-vingt-sept (787) soit 30% sont autorités à s’installer, ce qui signifie que 70% de ces derniers sont illégaux. Face à cette situation, le ministre a annoncé une opération de fermeture de ces genres de cabinets.
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