Foot béninois: le ministère des Sports ou la FBF, qui ne joue pas franc jeu ?

Le Football béninois vit depuis le début de l’année 2018, un moment exceptionnel. Alors qu’on attendait un changement dans l’organisation des équipes nationales, les dirigeants ne semblent pas prêts.  Alors, où se trouve cette coopération  ministère des Sports – Fédération béninoise de Football ? Tant  vantée, n’est-elle pas une parodie?

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Le Bénin n’a pas de sélectionneur A. En principe, l’Etat n’est que l’argentier et la Fédération le maître à proposer. Mais depuis la fin du contrat de Tchomogo en décembre 2017, l’eau coule sous le pont. C’est à croire que la nomination d’un prochain sélectionneur n’est pas une priorité et tout ce fait en catimini. Aucune conférence de presse des deux côtés pour expliquer au peuple, pour qui ils  travaillent, les raisons de cette attente qui va bientôt faire trois mois.

Dans les couloirs, on apprend que  le ministère des Sports est décidé à faire venir un sélectionneur ayant du vécu. Alors pour quel chèque ? Plusieurs noms ont circulé dans la presse  locale et internationale, mais aujourd’hui, seuls les « Houvi » connaissent le sort du Bénin.

Alors que ce mois de mars marque une trêve internationale déterminante pour les 5 représentants africains à la Coupe du Monde 2018, plusieurs pays ont programmé des matchs tests en vue de mieux préparer leurs effectifs pour les Eliminatoires de la Can 2019. Et pour l’heure, le Bénin ou du moins les Ecureuils vont regarder leurs adversaires à la télé.  Alors, combien de temps disposera le prochain sélectionneur pour préparer les Ecureuils devant jouer début septembre prochain, la 2e journée de la phase éliminatoire de la Can 2019?

Si « Nouveau Départ  » il y a, alors finissons avec les sélectionneurs de dernières heures. Puisqu’on leur demande souvent de faire de la « Magie ».  Cas de Tchomogo en 2015, nommé au dernier moment pour préparer l’expédition de la Guinée Equatoriale. Il a fait son job mais n’a eu la faveur des résultats et n’a non plus écouté la presse (ce qui lui a été fatal).

Les résultats au Foot sont le fruit du travail sur une période donnée. L’Allemagne et plus proche, la génération ivoirienne vainqueure de la Can 2015 sont des exemples. Entre le jeu et les textes, une question s’impose, est ce que les responsables de la FBF ont vraiment de l’ambition pour le Foot béninois ?

Pendant que la plupart des pays jouent le championnat cumulé avec les compétitions Caf, au 229, on fait du congrès la condition Sine qua non avant le lancement du jeu. Et pourquoi ? Ne peut-on pas lancer le championnat et gérer les situations inhérentes aux textes après ? « Le calcul du renouvellent du comité exécutif à la FBF en juillet prochain a débuté » a lancé un féru du cuir rond.

Plusieurs observateurs du Football se questionnent sur le silence de la Fédération béninoise de Football (FBF) quant à cette situation. Est-ce que les deux entités s’entendent vraiment ?  Alors sur quoi ?  » Nous avons fait le point de la bonne relation qui existe entre le ministère des Sports et la FBF au conseiller de la Fifa. » a dit le ministre Homéky, à la presse locale après une audience accordée à Jacque Anouma mi-février dernier.

Oui ! Il faut une bonne relation entre les deux parties. Mais elle doit être constatée. Si non, c’est l’avenir de la jeunesse qui prend un coup. Et si la « qualification du Bénin à une compétition ne devrait  plus être une fête », il faudra bien jeter tôt les bases de la préparation. Et c’est ce qui n’est pas encore d’actualité au Bénin.

On se demande au finish laquelle des deux parties ne joue pas un franc jeu.

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