Kemi Seba : « Bénin : ma terre, mon présent, mon futur »

Dans un message publié sur sa page Facebook ce 11 mars 2018, le président de l’ONG Urgences panafricanistes, Kemi Seba, a rendu un vibrant hommage à son pays le Bénin.

Profondément touché par l’affection que lui témoignent chaque jour les différentes catégories de la population béninoise lors de ses différentes sorties, même les plus discrètes possibles, Kemi Seba dit ressentir une force infinie pour continuer, avec la foi et l’espérance, à mener ce travail de fond dont le peuple a besoin.

« Je suis le fils de la terre Mère (l’Afrique), et de ma patrie (la TERRE DE MES PÈRES), le Bénin. Beaucoup paieraient pour toucher le nombre de frères et sœurs qui de par mes actions sont touchés quotidiennement au plus profond de leurs cœurs. Je n’ai jamais demandé à avoir cet impact sur les gens », peut-on lire dans son message dont nous vous proposons de lire l’intégralité.

Chaque jour, l’amour que me porte la rue béninoise me fait couler les larmes de mon âme. Les zemidjans (chauffeurs de taxis motos), les militaires, les policiers, les gendarmes, les étudiants, les fonctionnaires, les employés, les fermiers, les prolétaires, les vendeuses d’arachides au bord de la route. Tous sans exception me témoignent quotidiennement une affection qui dépasse l’entendement.

Bénin, (Danhomè de son vrai nom), ma patrie (terre des Pères) que j’ai appris à connaitre et aimer à distance étant enfant, à travers les récits que m’en faisaient mes parents, me donne une force infinie pour continuer à mener ce travail de fond dont notre peuple a (je l’entends chaque jour de la bouche de ses habitants) besoin profondément. Je ressens l’espoir démesuré qui repose sur mes épaules. La foi et l’espérance de ce peuple brave qui face à l’adversité, refuse systématiquement de plier.

Un peuple qu’on ne peut, jamais éternellement piétiner. Je suis le fils de la terre Mère (l’Afrique), et de ma patrie (la TERRE DE MES PÈRES), le Bénin. Beaucoup paieraient pour toucher le nombre de frères et sœurs qui de par mes actions sont touchés quotidiennement au plus profond de leurs cœurs. Je n’ai jamais demandé à avoir cet impact sur les gens.

Que ceux qui voudraient emprunter cette voie, comprennent, que risquer sa vie pour que son peuple puisse retrouver sa liberté, est un sacrifice qui aux yeux de la rue, n’a pas de prix. Mais il faut être prêt à tout donner, tout perdre, sans jamais rien attendre en retour.

Je vois grand pour ce pays. ET n’ai que pour seule et unique ambition de le servir, et non pas de me servir de lui, comme tant de politiciens et autres l’ont fait pendant trop longtemps au cours des dernières décennies. Il est temps de réinventer la participation à la vie de la cité. Pas de chercher le pouvoir à tout prix. Mais de pouvoir aider, soutenir, protéger ceux qui face à l’impérialisme, se font asphyxier.

Remettre de l’amour, de la passion, du patriotisme, du traditionalisme, de l’éthique, du courage, de la solidarité, de la fraternité, dans la politique. C’est ce que nous faisons. Et c’est ce que nous ferons plus encore, si Mawu (Dieu en langue locale fongbé – ndlr) me prête longue vie. Bénin, mon peuple, je t’aime à en perdre la vie. Tout comme j’aime l’Afrique et sa diaspora dans sa globalité, à l’infini.

Kemi Seba

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