Nigéria : « BringBackOurGirls » accuse le gouvernement d’incompétence et de négligence

Le groupe « BringBackOurGils », qui a été un soutien de taille pour les 276 lycéennes de Chibok (Etat voisin du Borno) enlevées par les ravisseurs de Boko Haram en avril 2014, dont 112 sont toujours en captivité, a rompu le silence et a accusé mardi le gouvernement d »incompétence et de « négligence » après le nouvel enlèvement, par Boko Haram, de plus de 110 écolières dans le nord-est.

Suite à la nouvelle insurrection de Boko Haram avec la disparition de 110 élèves de l’internat de Dapchi, dans l’Etat de Yobe, le 19 février 2018, malgré la promesse de l’Etat nigérian de tout faire pour protéger les établissements du Nord-est, le groupe BringBackOurGils, à travers un communiqué publié ce mardi 13 mars 2018, a tiré à boulets rouges, sur le gouvernement nigérian.

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 « l’ampleur de l’incompétence et de la négligence de notre gouvernement a permis la répétition de la pire tragédie », a déclaré le groupe BBOG.

Poursuivant sa déclaration, le groupe BBOG, exige que la lumière soit faite sur cette affaire : « le gouvernement fédéral n’a-t-il pas appris du tout de l’échec de sa réponse à l’enlèvement des filles de Chibok?… « Une opération internationale a-t-elle été lancée par le gouvernement pour chercher et sauver nos filles de Dapchi ? », s’interroge le groupe militant qui réclame « la vérité » aux autorités.

Selon le #BringBackOurGirls, une tentative délibérée au plus haut niveau a été mise en place pour couvrir les actions et les inactions ayant conduit à ce nouveau drame: « pourquoi y a-t-il tant de mensonges autour de cette tragédie? »

Du côté du gouvernement nigérian, les autorités sont prêtes à négocier pour la libération des écolières de Dapchi,: « nous essayons d’être prudents, il vaut mieux retrouver nos filles en vie », a déclaré M. Buhari, à Abuja le lundi dernier.