Au Nigéria, au moins 353 cas de contamination à la fièvre de Lassa a été confirmés depuis janvier 2018. De ces cas, les autorités dénombrent déjà plus de 110 décès, une annonce faite mardi par les responsables nigérians de santé.
Il y a quelques temps, l’organisation mondiale de la santé (OMS), avait établi un bilan de 72 décès sur 317 cas dépistés et confirmés. De toutes les façons, il est clair que l’épidémie se propage certes à vitesse réduite mais le bilan à chaque fois s’alourdit en termes de personnes atteintes et de décès.
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C’est l’Etat d’Edo au sud du pays qui est la région la plus touchée par la fièvre de Lassa, une maladie qui a déjà été détectée dans 18 Etats sur 36 que comptent le pays ouest africain.
Il faut noter que la fièvre de Lassa causée par le virus « Lassa », du nom de la ville Nigériane où elle a été découverte pour la première fois, appartient à la même famille de virus que celui d’Ebola.
Une fièvre hémorragique foudroyante dont l’infection est propagée par un rongeur vivant à proximité, voire à l’intérieur, des habitations dans les zones d’endémie.
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Elle se transmet par simple contacte avec des déjections (urines ou excréments) de cet animal, ou d’homme à homme avec les liquides biologiques d’une personne malade (avec son sang, ses urines ou encore ses selles).
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