Nouvelles orientations de la lutte de « urgences panafricaines »: Kemi donne raison à Agossa

La tête de pont de la lutte contre le franc cfa et contre l’l’oligarchie occidentale ;  Kemi Seba a tenu ce dimanche 25 Février dernier à l’espace « TCHIF » de Cotonou une conférence de presse au cours de laquelle il a décliné les nouvelles orientations que prendra le combat de l’ONG « Urgences Panafricaines ».

Dans sa présentation, Kemi Seba a expliqué aux professionnels des médias que le combat que mène l’ONG « l’Urgences Panafricaines »  à travers le continent ne trouve pas de répondant auprès des chefs d’Etat africains. Pour changer la donne et rendre le combat plus efficace, « Urgence Panafricaine » entend adopter désormais une « démarche politique » claire pour l’atteinte des objectifs.

« Nous allons faire en sorte que lors des prochaines élections, notre ONG soutiendra tous les partis politiques qui s’opposeront aux dirigeants qui ne sont pas dans une dynamique de souveraineté » avait laissé entendre Kemi Seba.

Il précise néanmoins que L’ONG Urgences panafricanistes sera  très attentif à cette démarche sans pour autant que ses responsables soient eux même dans une démarche de se présenter aux élections.

Une position de l’ONG « Urgences Panafricanistes » qui se rapproche de l’adresse du conseiller Irénée Agossa qui invitait Kemi Seba à s’investir dans la politique pour crédibiliser son combat.

En effet, dans une vidéo publiée sur sa Page Facebook et partagée sur  les réseaux sociaux, l’ancien directeur général de la société nationale de commercialisation des produits pétroliers (SONACOP) a clairement indiqué que le combat de l’Urgences Panafricanistes n’aura d’impacts que s’il devient un combat politique.

Le président du parti « Les Nationalistes » affirme reconnaître la pertinence de lla lutte épique que mène Kemi Seba; mais doute de l’efficacité de cette lutte si elle n’est pas ramenée sur le terrain politique.

« Nous sommes d’accord qu’il n’ y a pas de développement par procuration. Nous sommes d’accord sur le fait que les pays africains ne peuvent pas se développer par procuration. Nous sommes d’accord que si la France était si généreuse, et que le « FCFA » ne servait à rien et n’aidait que les pays africains,  la France nous aurait aidé depuis à mettre en place les grand projets de développement de la sous région. Je veux parler du projet de barrage de ‘Socipiti » en Guinée, du projet de barrage du fleuve Congo qui permet bien sûr à nos pays d’amorcer le développement à travers l’autonomie énergétique de nos pays.

Je veux parler aussi des projets d’intégration sous régionale, des projets de rail qui relie chaque Etat et permet la circulation des biens et personnes. Je veux parler des projets numériques pour réduire le retard numérique et permet aussi à nos pays de se développer. Mai si la France ne le fait pas; c’est qu’elle sait très bien qu’il n’y a pas de développement par procuration. Mais nous sommes d’accord que les pays africains doivent assumer leur développement; mais là où nous ne sommes pas d’accord avec Kemi Séba et qu’il comprenne clairement, c’est là où dit que le combat qu’il mène n’est pas politique. » avait affirmé Iréne Agossa en apprenant l’arrivée du panafricaniste sur le territoire le 22 Octobre 2017.

 

Mais pour Irénée Agossa, ce combat est plus que politique car estime t-il pour respecter les critères de convergence et  aboutir à une monnaie propre à nous, il nous faut des chefs d’Etat qui soient d’accord avec la vision panafricaniste du développement du continent et de chaque pays.

« Il faut des députés dans les parlements qui puissent faire pression sur les chefs d’Etat et intégrer cette vision au niveau des populations pour que cela soit quelque chose qui quitte  la base vers le sommet.Il faut que nous ayons partout ces institutions qui soient dominée par des gens qui soient des panafricanistes. Donc le combat est plus que politique, mon frère Kemi. Nou ne pouvon pas continuer à ,avoir des présidents comme Patrice Talon ; nous ne pouvons pas avoir ceux-là qui sont contre nos idées au pouvoir avec des parlementaires qui sont avec eux et réussir. Donc le combat pour nous est politique. » avait-il suggéré

 

Une vision que semble désormais partager le pionnier de la lutte panafricaniste en décidant de faire « en sorte que lors des prochaines élections, notre ONG soutienne tous les partis politiques qui s’opposeront aux dirigeants qui ne sont pas dans une dynamique de souveraineté ».

Cette nouvelle posture « politique » de l’Urgences Panafricanistes s’accorde assez bien à l’attente et à l’appel du président du parti « Les Nationalistes ».

« …Déjà pour les législatives prochaines, le Bénin doit se battre pour que nous ayons des députés de la tendance panafricaniste. Et voilà le combat que nous voulons mener avec vous, monsieur Kemi Séba. Si vous n’êtes pas prêt pour ce combat, alors, nous, nous doutons de votre sincérité en matière de réussite pour la lutte contre le CFA. » avait – il conclu.

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