Regain de violence au Mali : au moins 25 morts au décompte

La semaine passée au Mali, plusieurs personnes, environ une vingtaine, ont été tuées et plusieurs autres blessées dans des violences entre ethnies rivales, a affirmé mardi un responsable malien. Ce dernier a profité pour dénoncer l’instrumentalisation de ces conflits communautaires par les groupes djihadistes sévissant au Sahel, a rapporté intelligence Sahel.

Selon le site d’information, les affrontements se sont déroulés dans le centre du Mali entre les Peules constituées traditionnellement d’éleveurs et les Dognon, pratiquant majoritairement l’agriculture. Une querelle de plusieurs années entre ces deux communautés et accentuée par la venue dans la région de plusieurs groupes jihadistes armés qui ont commencé par instrumentaliser la situation.

Une situation qui profite aux terroristes

Toujours selon ce que rapporte le site d’information Intelligence Sahel, c’est le cas du groupe du prédicateur djihadiste Paul Amadou Koufa, qui a fait son apparition en 2015,  dans le centre du pays. Depuis, la communauté Peule est souvent  soupçonnée de complicité avec le groupe djihadiste d’Amadou Koufa.

Les litiges territoriaux qui auparavant se soldaient à l’amiable, se sont désormais transformés en guerre de clans. Malgré l’intervention régulière des autorités locales pour tenter de calmer les tensions, les violences intercommunautaires font à chaque fois plusieurs morts.

En 2017, des violences entre communautés rivales avaient fait une soixantaine de morts. Cette situation est de plus en plus mise à profit par les groupes extrémistes armés pour attirer les jeunes assoiffés de vengeance.

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