Sacrifice humain au Bénin : le Pr Amouzounvi prend la défense de la tradition

Le Bénin est secoué depuis un moment par une série de crimes crapuleux. Les cybercriminels et certains dignitaires de la religion endogène sont indexés comme les acteurs de cette monstruosité.

Invité ce weekend sur l’émission « Hebdo » de Océan FM; Dodji Amouzouvi, socio anthropologue et directeur des établissements privés d’enseignement supérieur a tenté de laver l’honneur des gardiens de la tradition.

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Pour lui, les crimes qui sont observés ces derniers mois dans notre pays n’ont rien à avoir avec la tradition. Ce sont, selon lui, des actes posés par des individus sans foi ni loi qui ne sont pas du sérail de notre tradition.

« Ce sont des crimes crapuleux à ne greffer à des pratiques de la tradition qui n’ont rien à voir avec de telles abjections » s’est – il indigné. A en croire le socio anthropologue, le vodoun n’a pas besoin du sang humain et n’a jamais réclamé le sang humain. Si des individus sans foi ni loi en arrivent à ôter la vie à leur prochain, cela doit être qualifié de crime crapuleux et non de crime rituel; précise t-il.

Abordant la question du « kinninsi », le socio anthropologue affirme que le « kinninsi » encore appelé « min non nan » est un vodoun conçu par les hommes pour assurer la protection de la famille, de la maison ou du village; une divinité qui en somme aide à régler les problèmes de la famille et est gardé par les grands dignitaires.

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Pour Dodji Amouzouvi, le fait que « kinninsi » se retrouve entre les mains de jeunes sans conscience est la conséquence de la perte des valeurs dans notre société. Pour arrêter le carnage, le professeur Dodji Amouzouvi préconise une répression des jeunes qui s’en servent pour des actes criminels ainsi que ceux qui les initient à cette pratique.

Anéantir les puissances du kinninsi relève uniquement de la compétence des kinninsinon ou des grands dignitaires du culte vodoun; a fait remarquer le socio anthropologue.

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