Dans l’affaire de « biens mal acquis » au Sénégal, le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade avait été arrêté et condamné à six ans de prison et plus de 200 millions d’euros d’amende pour enrichissement illicite.
Karim Wade avait alors bénéficié d’une grâce présidentielle en juin 2016 et a recouvré la liberté. Il refait surface, après s’être réfugié au Qatar, dans le cadre de cette affaire, avec l’intention de poursuivre les autorités sénégalaises pour détention arbitraire.
C’est depuis l’exile à Doha, au Qatar que Karim, qui a des démêlés avec l’Etat sénégalais après le départ de son cher père de la tête du Sénégal, fustige le pouvoir de Macky Sall. Il entend entreprendre une action en justice contre l’État sénégalais à propos de sa détention qu’il juge arbitraire.
Et comme pour joindre l’acte à la parole, Afrique7 annonce que le président du PDS vient de déposer une plainte au Tribunal de grande instance de Paris contre l’État sénégalais.
Que reproche-t-il à l’Etat ?
En effet, selon le site d’information Afrique7,’il reproche au régime de Dakar de l’avoir arbitrairement détenu de 2014 à 2016. Chose que soutiennent certains proches de l’ex-président sénégalais à l’instar de Bachir Diawara, ancien directeur de cabinet d’Abdoulaye Wade’.
Le média rapporte que pour Diawara, « la détention arbitraire de Karim Wade est reconnue par tous les démocrates du Sénégal. Tous les gens épris de justice considèrent qu’il a été détenu de façon arbitraire. Voilà pourquoi il porte plainte pour détention arbitraire. Et avant que Karim Wade ne porte plainte contre l’État du Sénégal, l’ONU, à travers l’une de ses structures d’élite, à savoir le groupe de travail des Nations-Unies, avait bien dit que Karim Wade était arbitrairement détenu ».
Une affaire à suivre donc de très prêt puisque reliée à une autre qui, pour d’autres sénégalais, le « bas peuples » pour la plupart, le fils de l’ancien président qui est immensément riche, doit donner des explications sur l’origine de sa fortune, quant on sait que la population au Sénégal est en majeur partie pauvre.
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