Togo – reprise du dialogue : entre concessions et exigences, l’opposition reste ferme

La semaine dernière pour le bien de la paix dans le pays, le dialogue inter-togolais a repris après un mois de suspension faute d’accord entre les parties. Vendredi, les pourparlers ont encore buté sur un nouvel obstacle malgré des concessions faites par les partis d’opposition à leur tour.

La coalition des 14 partis d’opposition du Togo a accepté que la constitution de 1992, au lieu d’y revenir exactement et intégralement, puisse faire l’objet de révision. Cinq articles dans le document seront donc réformés de telle sorte qu’en aucun cas Faure Gnassigbé ne puisse pas se représenter pour un 4ème mandat.

« Nous avons eu des discussions bilatérales avec le facilitateur et nous avons fait des propositions et je peux vous dire que nous avons fait beaucoup de concessions jusqu’aux limites que nous ne pouvons pas dépasser. En aucun cas nous ne pouvons accepter que l’actuel président de la république soit candidat à l’élection présidentielle de 2020. Pour nous, c’est quelque chose d’inacceptable », a déclaré Brigitte Adjamagbo-johnson.

Même si dit-elle, les membres de la délégation du parti au pouvoir ne semblent pas du tout âtre d’accord avec cette exigence de l’opposition, il n’est pas question pour la coalition que l’on change la partie de la constitution qui stipule clairement que « En aucun cas nul ne peut faire plus de deux mandats ».

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