Tourné africaine de Rex Tillerson, une vraie mission à pièges ?

Rex Tillerson entame une tournée africaine ce mardi qui l’amènera au Tchad, en Ethiopie, à Djibouti, au Kenya et au Nigeria. Une première depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats Unis. Il sera question au cours de la tourné, de parler de contre-terrorisme, paix, sécurité, promotion de la bonne gouvernance et renforcement des intérêts commerciaux.

Le numéro deux des Etats Unis, Rex Tillerson ne viendra pas en terrain conquis. En janvier, son commandant en chef, Donald Trump avait mis en colère les chefs d’Etat africains en traitant les pays d’Afrique de « pays de merde ».

Rex Tillerson va devoir avant tout rattraper les erreurs et les propos de son Président.

Dans un autre sens, le secrétaire d’Etat américain a aussi prévu de se rendre au Tchad alors que les ressortissants de ce pays sont interdits d’entrée aux Etats-Unis depuis septembre. Mais selon Donald Yamamoto, secrétaire adjoint du bureau américain des Affaires africaines, le Tchad pourrait être sorti de cette liste d’ici peu.

« Le pays a apporté une contribution sécuritaire remarquable. Nous pensons qu’il quittera bientôt cette liste de sanctions », explique t-il en considérant le Tchad comme une « nation cruciale » dans la région, notamment dans la lutte contre le terrorisme, tout comme le Nigeria avec le cas Boko Haram.

Une autre étape dans la tournée de Tillerson est Djibouti. Les USA ont une base militaire dans ce pays où sont aussi présents, les chinois avec une base militaire depuis environ une année. Cette visite donc pour faire comprendre aux chinois qu’ils surveillent leurs activités sur le continent.

« Nous nous inquiétons de leurs objectifs, notamment leur pratique des prêts à taux préférentiels. Nous craignons une explosion de l’endettement de certains Etats », explique Donald Yamamoto.

Rex Tillerson rencontrera aussi les dirigeants de l’Union Africaine à Addis Abeba en Ethiopie. Il précise que cette tournée doit pouvoir permettre aux pays africains de régler leurs problèmes et à construire des institutions fortes.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus