Affaire Kadhafi – Nicolas Sarkozy : un scandale qui révèle la face cachée des Relations Franco-africaines

Si l’affaire des financements secrets libyens de la campagne  présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 défraie actuellement la chronique, elle n’étonne guère. Ce n’est qu’une petite révélation des pillages organisés et parrainés par la France en Afrique. C’est l’histoire d’une relation obscure qui dure depuis plus de 50 ans, qui s’est révélée à la face du monde comme l’un des systèmes modernes d’esclavage politico-économique.

Et quand on parle des relations obscures qu’entretiennent la France et l’Afrique, le nom d’un homme résonne, Robert Bourgi, un avocat qui maîtrise tous les rouages de la politique franco-africaine. Affirmant haut et fort que les dictatures africaines, ont toujours financé la classe politique française. Selon ce dernier, la France soutient les dictatures d’Afrique et ces dernières financent  la classe politique française.

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : France : Nicolas Sarkozy renvoyé en tribunal correctionnel pour « trafic d’influence » et « corruption » [/su_heading]

Cette affaire n’est pas seulement celle de l’ancien président français Nicolas Sarkozy. C’est aussi celle de toute la classe politique française. Elle écorne sérieusement l’image de la France, révélant l’écart entre les discours politiques et la réalité. Sarkozy n’est pas le premier, ni le dernier, avant lui plusieurs politiciens avaient été cités dans des dossiers de scandales liant la France à l’Afrique.   L’ancien président français, Valéry Giscard d’Estaing, avait été cité dans l’affaire des diamants qui a éclaboussé en octobre 1979, et qui va finalement lui coûter l’élection présidentielle de 1981.

A l’époque, il lui était reproché d’avoir reçu 30 carats de diamants d’une valeur d’un million de francs français  de la part de l’empereur centrafricain, Bokassa 1er.

Pour la plupart des analystes politiques, quand l’Afrique et la France se retrouvent, ce n’est pas que des complots de Coup d’Etat et d’assassinat, c’est aussi le pillage  économique du continent. Plusieurs pensent que cette politique est entretenue et maintenue par l’élite politique Française, c’est l’autre forme « d’effort de guerre » moderne. Tous les médias parlent aujourd’hui de l’affaire des  financements occultes  de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Mais si les contours obscurs des relations franco-africaines apparaissaient au grand jour, la  classe politique française n’existerait plus.

C’est un secret de polichinelle, les relations entre la France et l’Afrique n’ont jamais arrangé les Africains. Sarkozy, comme tous les autres politiciens, viennent chercher les financements politiques en Afrique avant de « foutre le chaos ». Le désastre libyen est un exemple, l’intervention de la France au Mali n’a servi nullement à rien. La pauvreté ambiante de l’Afrique s’explique par l’esclavage monétaire imposé aux pays de l’Afrique francophone par Paris depuis 1945. C’est aussi  un autre pan  des relations très obscures qu’entretiennent  la France et l’Afrique.

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : Financement libyen : première prise de parole officielle de Nicolas Sarkozy depuis sa mise en examen [/su_heading]

Cette relation est très déséquilibrée et révèle une incohérence à nulle pareille, elle est même à l’origine de la misère des peuples africains. Les activistes panafricains qualifient les relations franco-africaines d’une forme de servitude moderne sur fond de pillage de leur Continent.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus