Affaire putsch manqué au Faso : en attendant le 6 avril, les implications qui font froid dans le dos

C’est désormais le procès le plus suivi des africains en ce moment. Le procès du général Diendéré et de ses co-accusés qui défraie la chronique au Burkina Faso. Des révélations des plus osées et des plus graves ont été faites et cela risque de continuer dès le 6 avril prochain.

On en était là quand les bouches ont commencé à se dénouer petitement. L’audition de Gilbert Diendéré et de certains accusés dans la désormais rocambolesque affaire du putsch manqué au Faso. Ces auditions ont fait ressortir des noms de personnalités et de pays dont on n’imaginerait pas une quelconque implication.

Dans ce procès, il a été cité la semaine dernière des noms de plusieurs personnalités ; un ancien chef d’Etat, le Béninois Thomas Boni Yayi et deux présidents encore en fonction à savoir le nigérien Mahamadou Issoufou et le sénégalais Macky Sall. Ceux-ci ont été cités comme témoins par la défense pendant le procès. On pourrait se demander quel est leur degré d’implication dans cette affaire.

Faure et Ouattara ?

Cette question n’a pas fini de tarauder  l’esprit des populations qu’une autre bombe explose et, cette fois, éclabousse le régime de deux autres chefs d’Etat en fonction. Il est révélé dans le procès verbal de l’audition que le Togo de Faure Gnassingbé et la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, tous les deux bons amis de l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, avaient aider les putschistes dans leur tentative de prendre le pouvoir par la force.

Les prochaines auditions dans le cadre de ce procès qui est désormais très attendu et suivi, ont été programmées pour le 6 avril prochain. Ces auditions risquent, elles aussi, de révéler leur part de vérité sur les différentes implications et degré d’implications de personnalités dans cette affaire qui risque de jeter du discrédit sur des hommes d’Etat et aussi sur des pays.

Dans tous les cas, la vérité doit être dite et le général Gilbert Diendéré semble prêt a balancer ses complices, donnant ainsi l’exemple à ses co-accusés pour que ceux-ci révèlent au grand jour ces personnes qui ont voulu aller contre la volonté des burkinabés en tentant d’évincer le gouvernement de transition mis en place après le soulèvement du peuple pour chasser du pouvoir Blaise Compaoré.

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