Algérie : les dés sont jetés, un premier candidat à la présidentielle annoncé

Le mouvement démocratique et social (MDS), parti prônant le socialisme libéral, héritier du mouvement communiste algérien, a annoncé samedi sa participation à l’élection présidentielle prévue au printemps 2019.

Réuni en congrès vendredi et samedi à Alger, le MDS a désigné le porte-parole, Fethi Gheras, universitaire âgé de 45 ans, comme candidat du parti à cette échéance politique.

 « L’objectif du parti est de réinvestir la scène politique et d’enrichir les débats en vue d’accompagner le processus de refondation de la classe politique qui se profile à l’approche de la fin de règne du président, Abdelaziz Bouteflika », a expliqué le secrétaire général du parti, Yacine Teguia dans des propos rapportés par les médias.

Même affaibli par un AVC depuis 2013 qui a affecté sa mobilité et son élocution, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, aujourd’hui âgé de 80 ans, ne s’est pas encore prononcé pour briguer un autre mandat. Son parti, le Front de libération nationale (FLN), parti majoritaire à l’assemblée, l’a appelé récemment à se représenter.

Le MDS, dans sa dénomination actuelle, est issu de la scission du parti de l’avant-garde socialiste (PAGS), héritier du parti communiste algérien, né sous la colonisation française, mais dissous à l’indépendance du pays en 1962. A partir de 1966, à l’ombre du parti unique, le FLN, le PAGS passe dans la clandestinité, mais toléré par les autorités, et infiltre les organisations estudiantines et ouvrières en adoptant une attitude de soutien « critique » au Gouvernement. A l’ouverture du pluralisme politique en 1989, il est agréé.

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