Afiavi, cette bonne dame qui vend les faux médicaments n’a jamais voulu empoisonner encore moins tuer quelqu’un. Elle a, à l’instar de milliers de jeunes qui vendent l’essence de contrebande, des femmes qui vendent de la tomate, riz, gari, charbon, savon, produits cosmétiques et autres divers, voulu s’occuper en aidant la population à avoir du médicament pour se soigner et par la même occasion avoir des ressources pour nourrir sa famille.
Dans sa quête de mieux-être, elle ne sait pas que la vente de médicaments (un produit particulier) requiert une autorisation spéciale. Et si hier, elle a été traquée, humiliée même sous ce régime, la réflexion poussée et le souhait de chaque beninois ont conduit le gouvernement de TALON à aller au delà de cette dame pour libérer le peuple de ce commerce qui, illégalement mené, devient un danger pour tous.
Ainsi, l’opération PANGEA IX déclenchée par le gouvernement n’a-t-elle pas permis d’arrêter quelques grossistes ? N’a-t-elle pas permis de démanteler le réseau « Adjegounlè » et ses marchés annexes ? Les grossistes n’ont-ils pas été pour la première dans l’histoire des faux médicaments au Bénin, arrêtés puis condamnés par la justice Béninoise ?
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Alors même que ceux qui, hier ont crié à l’acharnement se ressaisissent, que le peuple entier salut la bravoure des dirigeants et surtout la détermination du président de la République, que le combat se poursuit, avec la suspension de L’Ordre des pharmaciens, des échanges entre le chef de l’État et les pharmaciens (qui ont avoué leur forfait et se sont engagés pour adopter de nouvelles et meilleures pratiques dans le secteur pharmaceutique), il se trouve des citoyens qui se battent pour que ce réseau de trafic de médicaments et de drogue ne soit COMPLÈTEMENT démantelé.
Qui sont-ils ? (il suffit de lire leur écrits et d’écouter leur discours). Pourquoi le font-ils ? (au nom des intérêts égoïstes pour nuire à ce pays). Tout comme Afiavia, chacun de nous est une victime d’une manière ou d’une autre de ce commerce illicite. Et l’action entreprise par TALON et son équipe sonne comme une justice pour un dédommagement intégral.
Il revient à cette jeunesse qui souhaite un jour, jouer sa partition dans le développement de ce pays, d’être vigilante pour mettre hors d’état de nuire ces comploteurs qui font la diversion et sèment la confusion car, le combat contre le faux médicament, n’est pas une affaire de TALON, mais UNE QUESTION DE SANTÉ PUBLIQUE.
Bernard Hounkpè
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