Bénin – démission à la cour: Talon n’a jamais cherché un remplaçant pour Simplice Dato

Contrairement à l’affirmation du garde des sceaux, le ministre Joseph Djogbenou qui stipulait que des consultations ont été entreprises pour trouver un remplacant au membre démissionnaire de la cour constitutionnelle,  le directeur de la communication à la présidence de la République, Léandre Wilfried Houngbédji dévoile que l’urgence pour le chef de l’Etat n’est pas de procéder à la désignation du remplaçant de Simplice Dato.

« Le remplaçant de Simplice Dato à la Cour constitutionnelle sera bientôt connu ». C’est du moins l’assurance donnée par Joseph Djogbénou, garde des sceaux, ministre de la justice, de la législation et des droits de l’homme le mercredi 28 Février 2018 en marge du point de de presse hebdomadaire après le conseil  des ministres. A l’en croire, des démarches et des consultations seraient en cours par le premier magistrat pour procéder à la désignation du sage qui ira occuper le siège vacant de Me Simplice Dato qui a déposé sa démission le 26 Janvier 2018 et devrait être remplacé au plus tard le 26 Février 2018.

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Pour lui, le président de la République ne peut pas violer la constitution ou la loi organique sur la constitution et n’entend qu’user que des prérogatives qui sont les siennes. Mais la question qu’il urge de se poser est de savoir s’il y a des personnes disponibles pour siéger à la cour constitutionnelle dans les circonstances actuelles; fait- il remarquer aux professionnels des médias.

Contrairement à cette affirmation du garde des sceaux, le directeur de la communication à la présidence de la République, Léandre Wilfried Houngbédji dévoile que l’urgence pour le chef de l’Etat n’est pas de procéder à la désignation du remplaçant de Simplice Dato. En effet, invité ce dimanche 08 Avril 2018 dans l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la chaîne du service public, Léandre Wilfried Houngbédji affirme qu’il n’est pas judicieux pour le chef de l’Etat de désigner à trois mois de la fin d’un mandat un conseiller pour remplacer Simplice Dato.

Selon lui, désigné un nouveau conseiller revient à lui payer des frais d’installations et autres primes alors que nous sommes pratiquement à la fin du mandat en cours. Pour le directeur de la communication à la présidence de la République, (répondant à l’accusation portée contre l’exécutif de vouloir déstabiliser la cour constitutionnelle) la démission d’un conseiller de la haute juridiction a été prévue par les textes qui en précisent les conditions.

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Il précise par ailleurs que la démission d’un conseiller de la Cour constitutionnelle n’est effective que le jour où son remplaçant est désigné et que les textes permettent même aux sages de la cour constitutionnelle de continuer à délibérer même s’ils se retrouvaient à 04 conseillers alors qu’ils sont actuellement 6.

Au demeurant, le directeur de la communication à la présidence de la République estime que dans le contexte de gestion efficiente des ressources de l’Etat, que nous expérimentons, cela ne serait pas intelligent de nommer pour 3 mois une personne à qui on sera obligé de payer des frais d’installation et autres.

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