Bénin : les défis de Koffi Attédé, nouveau Directeur des Arts et du Livre selon Dénis Avimadjessi

Le Directeur des Editions Plurielles et promoteur du concours national de la littérature « Plumes Dorées », Koffi Attédé, a été nommé hier mercredi 11 avril 2018 au Poste de Directeur des Arts et des Livres.

Au lendemain de sa nomination, Dénis Avimadjessi , président de la Grande Fédération des Associations d’Ecrivains et Acteurs de la Chaîne du Livre (GRAFAECL) lui a adressé un message de félicitation. C’est au détour d’une publication rendue publique sur les réseaux sociaux dans la matinée de ce jeudi 12 avril 2018.

En effet, la nomination  de Koffi Attédé au poste de Directeur des Arts et du Livre, au Ministère en charge de la Culture est selon Dénis Avimadjessi,une nouvelle réjouissante. Selon lui, pour une très rare fois, un vrai acteur de la chaîne du livre est nommé là où on parle de livre. Aussi, a t-il rappelé au nouveau Directeur des Arts et du Livre, certains grands défis qui l’attendent à ce poste. Il s’agit notamment de :

1/ La vulgarisation correcte du PAG en ce qui concerne le secteur spécifique de la chaîne du livre ;

2/ la collaboration avec les structures organisées (associations et fédérations), contrairement au clientélisme le plus caricatural qui a cours à ce niveau, surtout en ce qui concerne les missions à l’extérieur et autres avantages des acteurs de la chaîne du livre ;

3/ la restructuration du Prix Littéraire du Président de la République en vue de le ramener à sa vision originelle, afin qu’il redevienne un concours des auteurs (manuscrits) et non un concours des éditeurs (livres) ;

4/ la collaboration en amont et en aval avec les acteurs organisés de la chaîne du livre pour une meilleure organisation du salon du livre de Cotonou, contrairement à ce à quoi on a assisté l’année dernière, malgré les efforts et la bonne volonté des organisateurs. ;

5/ la multiplication des manifestions littéraires, et surtout une  célébration digne du 07 novembre, Journée Internationale de l’Ecrivain Africain ;

6/ la Construction d’une maison de l’écrivain digne de la glorieuse plume béninoise ;

7/ l’organisation de rencontres périodiques avec les acteurs organisés de la chaîne du livre pour débattre des problèmes du livre au quotidien.

Avec déjà ce minimum de suggestions, si nous sommes écoutés, l’Etat et ses partenaires de la société civile culturelle organisée sonneront le glas de l’improvisation, du clientélisme et des échecs répétés des manifestations. Le livre béninois sera ainsi sauvé et les acteurs seront fiers d’exercer leurs activités dans ce secteur.

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