Convoqué par l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité, le Président des « Jeunes Turcs » s’est présenté au Bureau du Commissaire en charge de l’Office ce mardi 17 avril 2018. Il a été écouté pendant plusieurs heures par les éléments de l’Office qui lui ont reproché certains propos tenus suite au conclave de Djeffa.
Selon les explications données par l’intéressé, la police considère ses propos comme une invite à la rébellion contre le régime en place. Il a été donc interpellé pour des propos attentatoires à l’ordre public. Assisté de ses deux avocats, Lucien Medjico s’est défendu après avoir reconnu être auteur de ces propos qui ont circulé sur les réseaux sociaux.
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Il a fait savoir qu’il n’a jamais été question d’appeler à la rébellion contre le gouvernement de Patrice Talon. Il ne s’agit donc pas des propos de guerre comme l’estime la police. « La guerre politique n’est pas une guerre militaire. Nous, nous sommes des individus à la main nue qui ne peuvent rien contre un régime qui a tout », a-t-il clarifié.
Par ailleurs, il a remercié les policiers qui l’ont écouté dans une ambiance conviviale. Lucien Medjico est sûr d’avoir convaincu les éléments de Nazaire Hounnonkpè même s’il devra répondre à une nouvelle convocation le mardi prochain pour être définitivement situé sur son sort.
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