Bénin : Patrice Talon donne son avis sur la constitution de la coalition de « Djeffa »
La coalition pour la défense de la démocratie au Bénin réunie ce Samedi 14 Avril 2018 à Djeffa, dans la commune de Sèmè-Podji est un regroupement d’acteurs politiques qui n’ont pas trouvé leur compte dans la gouvernance du chantre du « Nouveau départ ».
C’est du moins ce qui transparaît dans les propos du chef de l’Etat Patrice Talon, l’invité de l’émission « Internationales » de ce dimanche 22 avril 2018 animée par des journalistes de TV5, Le Monde et de Rfi.
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En effet, interrogé sur le fait qu’il s’est mis au dos toute la classe politique seulement en deux ans de gestion, le premier des Béninois affirme que cette affirmation ne reflète pas la vérité. Pour démontrer que ses réformes sont soutenues et accompagnées par l’essentiel de la classe politique du pays, le président Patrice Talon évoque le bloc de la majorité parlementaire qui représente au moins 60% des députés de l’assemblée nationale.
« …La majorité parlementaire est de mon côté. C’est au moins 60% des parlementaires; c’est un indicatif suffisant » martèle t-il.
Sur les récriminations de la coalition pour la défense de la démocratie au Bénin communément évoquée sous le nom de la coalition de « Djeffa », l’actuel locataire de la Marina estime que c’est parce que les membres de cette coalition n’ont pas trouvé leur compte dans la manière dont le pays est géré qu’ils montent au créneau.
« …Je ne veut rien faire pour séduire la classe politique que vous évoquez. Ce qui est essentiel pour moi, c’est de travailler pour transformer le pays;c’est ça qui suscite des mécontentements » a laissé entendre le président Patrice Talon.
Au regard de cette affirmation, il apparaît clairement que la coalition dite de la défense de la démocratie au Bénin est un ramassis d’acteurs politiques déçus de la gouvernance actuelle qui accorde la primauté à la transformation structurelle du pays au détriment des actions de séduction envers les acteurs politiques. C’est du moins ce que pense le Président Talon de ceux qui estiment aujourd’hui que la gouvernance du régime du « Nouveau Départ » est une gouvernance anti-démocratique.
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