Burkina Faso : le programme « alliance Sahel », nouvel outil de lutte pour l’insécurité zéro ?

Au Faso le programme « alliance Sahel » va être mis en place par les autorités du pays pour tenter de réduire les risques d’insécurités et d’attaques auxquels toute la région du Sahel sont confrontées.

Selon Rosine Alizéta Coulibaly, ministre burkinabé de l’économie, des finances et du développement interrogée par bbc, ce programme est institué par « un ensemble de partenaires qui ont décidé de travailler ensemble, de coordonner leurs actions pour appuyer les pays du G5 Sahel ». Un soutien de plus donc pour cette force qui peine à se déployer dans la région.

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La ministre indique aussi que le gouvernement du Faso, « suite aux attaque terroristes, a décidé de réorienter ses propres ressources et de mener le plaidoyer auprès de certains partenaires en accompagnement à un certains nombre des thématiques…importantes dans la zone du sahel qui est fragilisé par les questions d’insécurité. »

Plusieurs aspects de la sécurité seront donc pris en compte par le programme « Alliance Sahel ». Entre autre il sera question du renforcement de la sécurité cette zone du Sahel par l’instauration d’une police de proximité, des échanges d’informations et la sécurisation des administrations. Aussi, selon Alizéta Coulibaly, il faudrait y installer des services sociaux, des infrastructures et autre.

Le programme est « un peu la réponse forte que le gouvernement veut donner pour amoindrir les conséquences de la crise sécuritaire dans la zone du Burkina Faso ». Ce programme d’une valeur de 450 milliards de francs Cfa, est composé de six partenaires à savoir la France, l’Allemagne, la Banque Mondiale, l’UE, le PNUD et la Banque africaine de développement.