Des « gaymen » béninois épinglés en France pour escroquerie sur des chômeurs, plus de 163 millions f FCA

Le démantèlement des réseaux de cyber-escrocs béninois se poursuit toujours. Mais cette fois ci, ce n’est pas la police républicaine béninoise qui est à l’œuvre, mais la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BDA) du service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Moselle en France.

Rapportée par le site français RTL, l’information révèle que des demandeurs d’emplois de la région Moselle ont été victimes de cyber-escrocs béninois, qui diffusaient de fausses annonces de recrutement. Leur modus operandi consiste à créer de faux comptes pour envoyer des e-mails d’offres d’emplois à des chômeurs de la région mosellane, raconte L’Est Républicain rapporté par RTL.

Selon le site, ces cyber-escrocs domiciliés au Bénin se faisaient passer pour des employeurs à la recherche de main d’œuvre, et démarchaient des demandeurs d’emplois en France. Les « nouveaux employés » devaient ensuite obéir aux directives de ces « gaymen », comme on les appelle, qui ont des tentacules jusqu’en France.

L’essentiel des missions consistait à déposer un chèque falsifié sur leur compte en banque personnel puis, sans attendre son encaissement par la banque, virer le montant correspondant sur le compte de leur « employeur » domicilié au Bénin. Une fois que la banque refusait le chèque, les victimes se retrouvaient sans possibilité de récupérer leur argent, a rapporté le site.

Après les plaintes déposées par une quinzaine de victimes, le parquet de Metz a alors alerté la police qui a fini par interpeller un couple basé en France et qui jouait d’intermédiaire. Ils ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée et blanchiment, puis relâchés sous contrôle judiciaire. L’homme était déjà connu pour des faits d’escroquerie selon RTL.

Le montant récolté s’élève à 250.000 euros soit près de 162.500.000 f CFA.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus