Facebook : Mark Zuckerberg totalement déstabilisé par une question intime au sénat américain (Vidéo)

Après une courte déclaration et des excuses, Mark Zuckerberg a longuement répondu aux questions des sénateurs américains, mardi 10 avril, à Washington. Questionné pendant plus de trois heures, le PDG de Facebook était sommé de s’expliquer sur les affaires d’atteinte à la vie privée de ses utilisateurs, mais aussi de manipulation politique et d’ingérence étrangère dans la présidentielle américaine.

« Est-ce que vous seriez à l’aise si l’on vous demandait de nous donner le nom de l’hôtel dans lequel vous avez dormi hier? », lui a par exemple demandé le sénateur démocrate de l’Illinois Dick Durbin. Et la gêne qui s’en est suivie a été particulièrement éloquente.

Complètement désemparé, le surpuissant PDG de Facebook a effectivement peiné à répondre à cette interrogation pourtant légitime au vu des failles quand à la garantie de la vie privée des utilisateurs du réseau social dévoilées depuis des semaines. Rougissant, penaud, il a ri nerveusement avant de simplement glisser un simple « non ».

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Après avoir à nouveau répondu par la négative à une question sur le fait de savoir s’il serait à l’aise que le monde sache à qui il avait écrit en privé la semaine précédente, Mark Zuckerberg a pris une leçon de morale de la part de l’élu démocrate. « Et bien je crois qu’il s’agit là de ce dont nous parlons: le droit à la vie privée, les limites de ce droit, et ce que l’on est prêt à concéder dans l’Amérique actuelle pour relier les gens entre eux dans le monde. »

Et l’homme politique de poursuivre: « Les questions sont simples, donc: quelles informations est-ce que Facebook rassemble? À qui est-ce qu’il les donne? Et m’a-t-il demandé s’il avait le droit de le faire? » Une sortie qui a passablement désarçonné le milliardaire, finalement capable de revenir à son discours préparé sur l’importance du respect de la vie privée aux yeux du réseau social. N’en reste que son instant d’incrédulité aura forcément marqué les esprits.

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Le réseau social créé par Mark Zuckerberg affronte l’une des pires crises de son histoire. La société britannique Cambridge Analytica est soupçonnée d’avoir siphonné les données personnelles de dizaines de millions d’Américains sur Facebook, par l’intermédiaire d’un sous-traitant. L’affaire Cambridge Analytica est rapidement devenue une affaire Facebook après la découverte qu’en 2015 Facebook autorisait cette collecte de données. Le réseau social est accusé de ne pas avoir suffisamment protégé les données de ses utilisateurs.

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