Football béninois : des propos de Mikaël Silvestre qui interpellent

Invité XXL du 8e tournoi international des centres de formation de Footballl (Tic2f) qui a eu lieu à Porto-Novo, l’ancien joueur de Manchester United, Mikaël Silvestre, actuel dirigeant du Football français a expliqué combien le partenariat entre la FBF et la FFF serait vital pour le Foot béninois. L’ex-tricolore a mis un accent considérable sur la formation.

« La formation reste la panacée du développement du Football ». Et pour ce faire, tout pays ambitieux a l’obligation d’envoyer des formateurs se faire former. Ceci afin de donner aux jeunes joueurs en devenir une formation de qualité. Le Bénin depuis 1960 a été vu 3 fois à la Can sénior (2004, 20008, 2010), ne s’est jamais qualifié, pour une Can cadette (si on oublie la qualification en 2014 contre le Mali). Le pays des Écureuils n’a joué que deux Can junior (2005 à domicile et 2013 en Algérie) pour ne citer que ça.

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : 8e Tic2f -U17 : APJ a inscrit son nom en lettre d’or [/su_heading]

Le bilan quand on somme la volonté et l’engagement des jeunes et le résultat obtenu et l’investissement du gouvernement qui a souvent fait avec les moyens de bord, on voit qu’il, manque quelque chose.
« Le Football béninois brille à travers des joueurs qui viennent d’Europe. », a dit l’ancienne star de Manchester United Michael Sylvestre. Et pour essayer de créer l’émulation, un ancien ministre a demandé de semer pour récolter des années à venir. Mais, il est resté incompris. Et les différentes équipes de jeunes n’ont jamais bénéficié de suivi. Ce qui n’a pas permis au Bénin d’avoir au moment opportun un vivier à même d’assurer la relève. Le mal a été l’inconstance des championnats et l’absence de compétition au niveau des centres de formation.

Lorsque les connaisseurs à l’image de 
Mikaël Silvestre en parlent, footballeur retraité ayant vécu une carrière professionnelle de près de 19 ans, passé par le centre de formation du Stade Rennais, une fois au Bénin a trouvé les mots pour montrer aux dirigeants l’importance de la formation. « Il y a la volonté, j’espère, de structurer le Football au sein d’un championnat national, il y a la volonté de structurer les académies avec un vrai projet de formation. Un partenariat avec la Fédération Française Football (FFF) qui est déjà en place. Il faut l’activer, densifier les échanges et que les entraîneurs aillent à Clairfontaine se former, que des formateurs français viennent ici au Bénin. Voilà ! C’est la clé du développement du football béninois » a expliqué le désormais dirigeant du Foot Français.

L’avenir, c’est la volonté et les moyens
Mikaël Silvestre répondant aux journalistes quant à l’avenir du Football béninois a été plus que direct « La question, c’est de savoir si les gens à la tête du Football ont la volonté et les moyens aussi, parce que la volonté, ça ne suffit pas, il faut aussi les moyens de structurer tous les Championnats, les compétitions, les entraîneurs, la formation, c’est tout un ensemble. Eh ! Si on leur donne les moyens, peut-être qu’ils auront l’opportunité de faire ….. Bénin, une des Nations dans le top 10 africain », a conclu la star qui n’est à son premier voyage en Afrique.Le Football est aujourd’hui une industrie, un pays comme le Bénin a intérêt à mieux l’organiser. 

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus