Football béninois : le président Talon doit écouter le peuple et prendre ses responsabilités

Le sport est devenu une industrie dans le monde. Le Bénin faisant partie du monde ne peut plus se permettre d’en faire un simple loisir.

C’est malheureusement le cas, ce qui effare nombre de béninois. Le Football au Bénin a été pour ne prendre que cette date depuis 2000 malade de ses dirigeants. Les pouvoirs se sont succédé sans traiter le mal à la racine, mais sont passés à « côté de la plaque » au détriment de la jeunesse gage de l’avenir et du mieux-être pacifique et financière de tout peuple. A l’ère du « Nouveau Départ » rien n’a changé du côté des dirigeants malgré la volonté du Chef de l’Etat et surtout grâce à la vitalité de Oswald Homéky, ministre du Tourisme de la culture et des Sports.

Soucieux de la paix entre les dirigeants du sport Roi au Bénin, ces derniers se sont pliés en quatre pour qu’il y ait la signature d’un protocole d’accord qui symbolise l’union de tous les acteurs, le vendredi 23 décembre 2016 au Palais de la Présidence du Bénin. Pour ce faire, Anjorin Moucharafou, a été choisi pour présider un bureau consensuel de 21 membres, au lieu de 15 au paravent.

Difficile d’unir ces Messieurs ?
Alors que le peuple a cru à cette réconciliation des acteurs du Football pour le bonheur des jeunes pratiquants, quelque temps après, Athanase Bocco, Sylvain Lawson et Victorien Attolou démissionnent. Entre autres griefs le « manque de consensus autour des décisions » a poussé ces membres du comité de transition à la sortie. Ma petite pensée de citoyen m’a rappelé 2010-2012. Heureusement, en bon citoyen, c’était juste pour tirer sur la sonnette d’alarme et par la suite le championnat a eu lieu avec au début le fameux « Work Shop ». Trop beau pour le Bénin ? Le congrès ordinaire et statutaire a une fois démontré que l’ADN du comité est bien dupliqué et on ne peut s’empêcher de raisonner en thème de camp.

C’est le mot « camp » au cœur de tous les maux qui minent le Football
Le camp, de cette portion de définition de Larousse est la preuve de la méfiance et l’absence d’union « Groupe de personnes, de partis, de pays, etc., qui s’oppose par ses conceptions, son idéologie, ses intérêts, etc….« . Mais la question qu’on se pose, c’est qu’est ce qui les divisent et pourquoi ? Le Football béninois depuis 17 ans n’est pas un modèle. Alors ils ont échoué dans leur idéologie et leur recherche d’intérêt. Cependant, il devrait avoir à l’heure actuelle d’intérêt que les acteurs (joueurs). Le cas du Togo doit inspirer le président Talon.

Du vécu qui prouve que le Foot est atypique au Bénin
Il était une fois, un joueur béninois devrait signer dans un club sur le continent. Après la lettre de libération introduite par son club si au « 229 », le nouveau club a saisi qui de droit à la Fédération pour une validation afin que le joueur béninois ait sa licence. Je me réserve de vous narrer les propos…, mais le côté étranger était étonné de voir le temps pour une simple validation de transfert venant de la partie béninoise. Dans la foulée un responsable de club, a été obligé de demander qu’on laisse partir le joueur juste parce que eux en tant que responsable, ils ont déjà leur gagne-pain et qu’il s’agit de l’avenir du joueur. A titre de précision, il n’était pas question de le favoriser dans son départ puisque tous les documents nécessaires ont été introduits. Dans la suite, ledit responsable pour ce qui est intéressant va préciser ceci    « laisser le partir et nous ici allons gérer de contact ce qui est administratif ».

Une phrase édifiante d’autant plus qu’à l’étape où nous sommes, ce fut ce raisonnement commun qui a déserté le forum au niveau des 21 membres pour ne pas dire 18 pour qu’après le championnat 2017, celui 2018 soit lancé. Et que tout ce qui est administratif où inhérente aux élections se fassent sans calcul. Si non sans championnat, comment un joueur peut se promouvoir ? Excellence, président Talon, vous avez mis le sport au cœur de votre PAG et sincèrement en tant qu’un atome du peuple, je ne voir pas une certaine fumée blanche, sans une certaine déconcentration de l’instance nationale du Football. Car elle semble être drapée dans le temple des hommes forts et non des porteurs de projets forts.

Questions importantes ?
Quand on prend 17 ans en arrière pourquoi le Foot béninois n’a pas eu un championnat constant ? Pourquoi la formation et le suivi des jeunes n’a pas été une priorité ? Pourquoi la Direction technique nationale n’a pas existé (même si l’Etat a son mot à dire), pourquoi le Bénin n’a pas eu d’identité de jeu ? Pourquoi la Ligue de Foot n’est pas professionnelle (oubliant 2009-2010) ? Les responsables ont pourtant vu mieux ailleurs, alors pourquoi n’ont-ils rien mimé ? Et les interrogations continuent. Il y a 17 ans, ils étaient presque tous là, on se délecte à voir les autres réussir, mais encore combien de temps ?. Et comme le mot Etat apparaît toujours dans tout ce qui ressort de l’intérêt national, on ne peut donc s’empêcher de vous interpeller en tant que premier responsable surtout quand ça ne va pas.

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Attentes de plusieurs amoureux de Foot
Le championnat étant la vitrine d’un Football, une Ligue professionnelle indépendante serait un bon début de solution, avec un appel d’offres pour le poste de président. Le président de la FBF doit avoir au moins une occupation. En ce qui concerne les prochaines élections, vous savez déjà quoi faire. « Nous voyons le Foot dans d’autres pays africains et nous pensons qu’on n’est pas fier de ce qui se passe chez nous. Alors si le gouvernement peut vraiment s’impliquer pour que ça change et que certaines personnes comprennent qu’ils ont déjà fait assez et qu’un changement à la tête de la FBF sévère nécessaire, ce serait tant mieux pour la jeunesse » nous a confié un supporter qui a requis l’anonymat.

 

Des situations à éviter
Au Bénin, finir le championnat est une fête, donner une date pour le championnat laisse toujours dubitatifs et supporters, joueurs et responsables de clubs. Alors qu’on ne devait plus être à ce niveau, vu votre ambition de vendre le Bénin. Car, il faudra en être sûr et rassurer que par le sport seul, on peut déjà vendre le Bénin et mettre le tourisme en branle.

« Si tu ouvres ta porte à tout le monde, les paresseux seront nombreux. » , a dit l’autre, donc pas le nombre de membres qui va permettre au Football béninois de connaître un essor, mais les réformes et la décentralisation et l’indépendance de certaines commissions.

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