Football béninois : seul Talon peut sauver la jeunesse avec sa machine à réformer

Le Football, à part le fait d’opposer deux équipes, est une discipline diplomatique. Lorsqu’il est bien organisé dans un pays, c’est la jeunesse qui en est heureuse. 

Mieux, ce pays devient une destination touristique. On n’ira pas chercher loin, car le Togo est un exemple. Pour avoir pris part à la Coupe du Monde 2006, le pays d’Adebayor a beaucoup gagné en visibilité. Ce pays depuis deux ans essaie de réorganiser son Football, ce qui n’a pas été sans le pouvoir central.

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : Préparatifs Coupe Caf : le coach Akélé explique les attentes de Lomé (Vidéo) [/su_heading]

Alors, le président Patrice Talon, après deux ans de règne, a intérêt à sortir cette discipline de la gadoue. Car depuis des années, on eut comprendre que l’intérêt de la jeunesse n’a pas souvent été au centre des décisions. Le championnat qui est la vitrine du Football du pays est partagé entre abandons, suspension et surtout sans boussole. L’égoïsme et l’égotisme des uns et des autres s’invitent souvent au débat quand il s’agit de prendre des décisions et c’est la jeunesse qui en paie, jusque-là, les frais.

Son excellence Patrice Talon, le vote de la loi sur le financement du sport accompagnant le professionnalisme du Football béninois est chose possible avec votre volonté. Une fois osé, il pourrait « générer des milliers d’emplois », nous a fait comprendre dans un passé, Ganiou Soglo, ancien ministre des Sports. On se demande jusque-là pourquoi cela n’a pas été une priorité pour les gouvernements passés.

 Car « un dirigeant qui empêche la jeunesse de s’épanouir devient un danger pour son peuple ». 

Et quel gouvernement peut entendre cela et ne pas s’y atteler ? Sur ce, Ganiou Soglo est encore là, le Togo demeure un pays frère, on peut essayer de faire des rapprochements pour mieux comprendre le procédé côté ancien ministre et la stratégie Faure Gnassingbé du côté du Togo pour la relance de la machine Football.  

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : Ganiou Soglo au congrès des Fcbe: « il nous faut renouer avec le pardon; la patrie est en danger » [/su_heading]

Cependant, une fois la volonté, l’organisation et le financement disponibles, les ressources humaines restent un facteur déterminant en matière sportive. Il faudra des hommes visionnaires et non-bénéficiaires pour conduire la destinée du Football béninois. Tous ceux qui y ont eu affaire juste que là ont montré leur limite, alors au nom de la jeunesse, que la machine à réformer de la Rupture s’invite. 

Au Bénin, les cadres du Sport ont pris assez de temps pour faire des ateliers et réflexions, c’est le moment de passer à l’action. 

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus