Japon: Une réserve quasi infinie de terres rares découverte au large de ses côtes

Cette découverte pourrait placer le Japon en tête des pays exportateurs et remettre en cause la dépendance mondiale envers la Chine, premier producteur mondial, a rapporté le journal français  »Les Echos.fr ».

La nouvelle s’annonce très bonne, des chercheurs japonais auraient mis la main sur la plus grande réserve mondiale de « terres rares », ce à quoi s’ajoutent des réserves en Cobalt et en lithium. Selon le résultat des études menées publiés début avril 2018 par des chercheurs, c’est dans les boues du Pacifique que se trouveraient l’immense gisement, exploitable « dans un futur proche ».Ces « métaux » sont l’or noir du XXIe siècle et se retrouvent partout notamment dans les  Smartphones, les  panneaux solaires, les écrans LCD, et même dans l’espace sur les satellites.

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En effet, cette découverte publiée dans la revue ‘’Nature’’, ferait placer le Japon en tête des pays exportateurs de ces « métaux », et remettrait en cause la dépendance mondiale envers la Chine, premier producteur mondial. Pékin, qui se voit devenir le leader mondial de la voiture électrique,  contrôle 90 % de la production de terres rares. Et pour se faire, le pays s’accapare des terres à travers le monde et notamment au Congo où se trouvent les plus gros gisements de la planète. Un monopole tel, qu’en 2011, la Chine a été condamnée par l’OMC pour sa politique de réduction de quotas à l’exportation qui tendait le marché.

La Chine contrôle 90% des réserves de terres rares

Signalons que ce nouveau gisement pourrait donc redessiner les cartes et être une aubaine pour le Japon. En 2010, les terres rares avaient d’ailleurs été au cœur d’une bataille diplomatique entre les deux pays. Un navire chinois était arrêté après une course-poursuite avec les garde-côtes japonais, naviguant sur la zone maritime que se disputent les deux pays, en mer de Chine méridionale. Et Pékin avait contre-attaqué et demandé la libération sur le champ du marin sous peine de mettre fin aux livraisons en « métaux ». Or, ces composants sont d’une importance capitale pour l’industrie japonaise avec des entreprises comme Sony, Toyota ou Toshiba. Tokyo avait dû alors s’exécuter contraint par sa dépendance.

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