Le Royaume-Uni souhaite le retour du Zimbabwe dans le Commonwealth

Le Royaume-Uni est prêt à soutenir le retour au sein du Commonwealth du Zimbabwe, qui tente de mettre fin à son isolement sur la scène internationale depuis la chute de Robert Mugabe, a annoncé vendredi le ministère britannique des Affaires étrangères.

Ce positionnement fait suite à la rencontre entre le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, et son homologue zimbabwéen, Sibusiso Moyo, en marge du sommet du Commonwealth qui réunit les dirigeants de 53 États à Londres jusqu’à vendredi soir.

Leur entrevue a été qualifié d' »historique » par le Foreign Office, qui y voit l’ouverture d’une « nouvelle ère » dans les relations entre les deux pays, et un « symbole » de la volonté du Zimbabwe « de s’engager de manière significative avec la communauté internationale ».

Le Zimbabwe est sorti en 2003 du Commonwealth, réseau de 53 pays et territoires qui faisaient autrefois partie de l’empire britannique.

Sibusiso Moyo, actuel ministre des Affaires étrangères, est le général qui était apparu en treillis à la télévision en novembre dernier pour annoncer le coup d’Etat militaire renversant Robert Mugabe qui dirigeait son pays depuis l’indépendance en 1980.

Des élections générales sont prévues au mois de juillet et elle constitueront un premier indicateur des orientations qu’entend suivre le nouveau pouvoir.

« Le gouvernement du Zimbabwe doit organiser les élections libres et justes que le peuple mérite et qui lui ont été promises », a déclaré Boris Johnson à l’issue de la rencontre.

« Le président Mnangagwa est au pouvoir depuis 150 jours et bien que le Zimbabwe ait accompli des progrès impressionnants, beaucoup reste à faire », a commenté Johnson. « C’est pourquoi la Grande-Bretagne, le Commonwealth et la communauté internationale dans son ensemble feront tout ce qu’ils peuvent pour soutenir le Zimbabwe sur la voie de la réforme », a-t-il ajouté.

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