Dimanche, des milliers de militants de l’opposition se sont réunis au Palais de la culture de Bamako, à l’invitation d’une cinquantaine de partis politiques et une centaine d’associations. Ces partis et associations entendent joindre leurs forces pour faire front au parti au pouvoir.
Prévu le 29 juillet prochain, la présidentielle au Mali suscite déjà des alliances dans le camp de l’opposition à Ibrahim Boubacar Kéita (IBK). Les militants surexcités de ces formations politiques dénoncent le bilan « catastrophique » du président et appellent au « changement ».
Ils estiment que l’alternance est nécessaire lors de la présidentielle de juillet et le manifeste signé par les leaders de l’opposition, dont plusieurs candidats déclarés à la présidentielle, accable le régime du président sortant.
Le manque de moyens pour les forces armées maliennes, la corruption, la paupérisation des populations et l’insécurité, sont autant de maux sur lesquels l’opposition surfe pour exposer les manquements du régime sortant après cinq ans à la tête du Mali, rapporte bbc.
« L’alternance est une question de survie nationale »
Le manifeste ne consacre pas une candidature unique issue de l’opposition pour la présidentielle. Pour les membres de cette nouvelle coalition, il s’agit de se mettre ensemble pour soutenir le candidat qui, parmi les différents candidats de l’opposition, arrivera au second tour de la présidentielle.
Selon Tiébilé Dramé, un des leaders de l’opposition, « l’alternance est une question de survie nationale ». L’objectif est d’éviter à tout pris que le président sortant IBK fasse un second mandat, car pour eux ce serait catastrophique pour le pays.
Notons que pendant ce temps, le parti au pouvoir n’est pas aussi resté sans prendre ses dispositions pour l’échéance à venir. Il s’est réuni, selon bbc, à huis clos dans un hôtel de Bamako, pour lancer une coalition pour soutenir la candidature du président Ibrahim Boubacar Keita pour un second mandat.
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