Média – Canal+: Vincent Bolloré quitte la présidence du conseil de surveillance

L’incontournable Patron de Vivendi, Vincent Bolloré, vient de quitter la présidence du conseil de surveillance du groupe Canal+ laissant aux équipes en place le soin de continuer le redressement de la filiale de la télévision payante.

L’information a été annoncée dans la matinée de ce mardi 10 avril 2018 par Canal +  au détour d’un communiqué. Après s’être fortement impliqué dans le remaniement des équipes et le redressement de sa filiale, le patron du jeu vidéo en France, Vincent Bolloré, est remplacé par l’un de ses proches, Jean-Christophe Thiery. Le même communiqué annonce Maxime Saada, précédemment directeur général, comme l’actuel président du directoire de Canal+ en remplacement de Jean-Christophe Thiery. Il sera chargé de la direction opérationnelle de l’ensemble des activités du groupe.

Né le 1er avril 1952 à Boulogne-Billancourt, Vincent Bolloré est un industriel et homme d’affaires français. Président-directeur général du groupe Bolloré, il est également à la tête des conseils de surveillance de Vivendi et du groupe Canal+. Pour rappel, Vincent Bolloré est arrivé en juin 2014 à la tête du conseil de surveillance de Vivendi, après être devenu deux ans plus tôt son principal actionnaire à l’issue de la revente à Canal+ de ses chaînes de télévision D8 et D17.

Depuis 2015, l’homme d’affaires s’est concentré sur les trois grosses chaînes du groupe: D8, ITélé et Canal+. Les deux premières ont été renommées et sont devenues C8 et Cnews. La dernière a été si métamorphosée qu’elle est presque difficile à reconnaître tant ses têtes d’affiches et ses émissions phare ont disparu ou sont passées en crypté.

Le moment est venu pour Vincent Bolloré de prendre de la hauteur, selon son entourage. L’homme d’affaires veut se concentrer sur Vivendi, maison-mère de Canal, dont il est le principal actionnaire. Là-bas, les problèmes ne manquent pas, notamment en Italie où il se bagarre contre le clan Berlusconi, autour de l’empire médiatique familial Mediaset. Il y a aussi le bourbier Telecom Italia, dont il possède près d’un quart du capital, mais dont les petits actionnaires se rebiffent.

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