Somalie : les troupes de l’UA ont tués 30 combattants d’Al-Shabab

Les troupes de l’Union africaine en Somalie ont tué au moins 30 combattants d’Al-Shabab alors qu’ils repoussaient une attaque du groupe armé sur leur base, a indiqué la mission de l’UA.

Dimanche matin, des combattants d’Al-Shabab lourdement armés ont attaqué la base de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), faisant exploser deux véhicules et engageant les troupes africaines dans une fusillade qui a duré plusieurs heures.

« Les militants ont reçu un coup dur, avec au moins 30 d’entre eux mis hors combat, à la suite de combats intenses », a  déclaré l’AMISOM lundi dans un communiqué.

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« Huit véhicules qui ont transporté les terroristes, y compris deux engins explosifs improvisés à bord de véhicules ont été détruits et un assortiment d’armes a été récupéré », indique le communiqué.

L’AMISOM a déclaré avoir perdu quatre soldats dans l’attaque et six autres blessés. En contradiction avec les affirmations de l’AMISOM, le porte-parole des opérations militaires d’al-Shabab, Abdiaziz Abu Mus’ab, a déclaré dimanche à Al Jazeera que le groupe n’avait perdu que 14 combattants et tué des dizaines de soldats de l’Union africaine.

« Les combattants moudjahidin sont entrés dans la base des Croisés et en ont tué au moins 59. Nos combattants ont également attaqué cinq autres bases », a déclaré Mus’ab.

Toujours dimanche, trois frappes aériennes ont visé des zones du sud et du centre de la Somalie sous le contrôle du groupe lié à al-Qaïda.

À Elbur, une frappe aérienne a visé un véhicule transportant cinq personnes, dont une mère et un enfant, selon les habitants. Lors d’une autre attaque près de la ville portuaire de Kismayo, un véhicule a été pris pour cible, faisant au moins trois morts, tous civils, selon un membre du parlement local.

Personne n’a pris la responsabilité des frappes aériennes, mais elles surviennent quelques jours après que la Maison-Blanche ait accordé son autorité militaire pour mener des frappes en Somalie contre les combattants d’Al-Shabab.

« Le soutien supplémentaire fourni par cette autorité aidera à empêcher les al-Shabaab d’attaquer des citoyens américains ou des intérêts américains dans la région », a déclaré vendredi le porte-parole du Pentagone, le capitaine Jeff Davis.

Deux responsables américains de la défense, s’exprimant sous couvert d’anonymat auprès de l’agence de presse Reuters, ont déclaré que des parties de la Somalie avaient été déclarées « zone d’hostilités actives » depuis au moins 180 jours par la Maison Blanche mercredi. La capitale Mogadiscio n’était pas incluse.

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Depuis que le président Donald Trump est arrivé au pouvoir en janvier 2017, 38 frappes aériennes américaines ont eu lieu en Somalie tuant 13 civils, selon le Bureau du journalisme d’investigation (TBIJ). Lors de la dernière année du mandat d’Obama, les États-Unis ont effectué 15 frappes aériennes en Somalie tuant cinq civils, selon TBIJ.

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