Soupçonné d’être un des gardes du corps d’Oussama Ben Laden, il refait sa vie en Allemagne

Un homme d’origine tunisienne, soupçonné d’avoir servi de garde du corps pour Oussama Ben Laden vit en Allemagne depuis 1997 et reçoit 1 168 € (1 022 £) par mois en prestations d’aide sociale. Le chiffre a été révélé par un gouvernement régional, après que l’alternative d’extrême droite pour l’Allemagne (AfD) a demandé à en savoir plus à propos de l’homme, connu sous le nom de Sami A.

Les médias allemands n’ont pas indiqué le nom complet de l’homme pour des raisons de confidentialité. Ce dernier nie son appartenance à un quelconque réseau djihadiste. Son extradition vers la Tunisie a été exclue en raison des craintes qu’il puisse y être torturé.

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Selon le témoignage d’un procès anti-terroriste allemand en 2005, Sami A a servi plusieurs mois en 2000 comme l’un des gardes du corps de Ben Laden en Afghanistan. Il le nie, mais les juges de Düsseldorf ont cru le témoin.

Ben Laden a dirigé le réseau djihadiste d’Al-Qaïda et a approuvé les attentats terroristes dévastateurs du 11 septembre contre les États-Unis en 2001. Il a été abattu par les forces spéciales américaines au Pakistan en 2011.

Sami A

Sami A, a fait l’objet d’une enquête pour des liens présumés avec Al-Qaïda en 2006, mais il n’a pas été inculpé. Il vit avec une femme allemande et quatre enfants dans la ville de Bochum, dans l’ouest de l’Allemagne. Après avoir obtenu un permis de séjour temporaire en Allemagne en 1999, il a suivi plusieurs cours de technologie et a déménagé dans la ville en 2005.

Sa demande d’asile a été rejetée en 2007 parce que les autorités l’avaient classé parmi les risques de sécurité. Il doit se présenter quotidiennement dans un poste de police.

Selon le gouvernement allemand, les djihadistes soupçonnés risquent d’être torturés en Afrique du Nord. La Tunisie et ses voisins arabes ne figurent donc pas sur la liste des pays d’origine sûrs vers lesquels les migrants peuvent être expulsés.

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